Une rixe entre députés éclate au Congrès au Chili

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CHILIUne rixe entre députés éclate au Congrès

Un député d’extrême droite a donné un coup de poing au vice-président de la Chambre des députés, mardi.

L’atmosphère est tendue dans le pays, à cinq jours du référendum sur l’approbation ou non du projet de nouvelle Constitution.

L’atmosphère est tendue dans le pays, à cinq jours du référendum sur l’approbation ou non du projet de nouvelle Constitution.

Capture d’écran/Twitter

Une rixe entre députés a éclaté au Congrès au Chili, mardi, ajoutant à l’atmosphère tendue dans le pays, à cinq jours du référendum sur l’approbation ou non du projet de nouvelle Constitution. Le député d’extrême droite Gonzalo de la Carrera a donné un coup de poing à l’œil droit du vice-président de la Chambre des députés, Alexis Sepulveda, du Parti radical (centre-gauche), au milieu de vives disputes au sein du Congrès, à Valparaiso (centre).

«J’ai vu un collègue se faire agresser verbalement (par De la Carrera), j’ai trouvé que ce n’était pas approprié et j’ai demandé à ce député de ne pas être aussi agressif, ce à quoi il a réagi violemment», a déclaré M. Sepulveda à la presse, ajoutant qu’il avait encaissé «un coup de poing et quelques coups de pied». Pour sa part, M. De la Carrera a reconnu avoir agressé M. Sepulveda, mais a affirmé que le député radical «m’a (attaqué en le frappant) avec sa poitrine, je me suis défendu».

Affrontements à coups de pierre

Ce député d’extrême droite est opposé au projet de nouvelle Constitution au Chili. Il a été désavoué par ses collègues pour cette agression, puis dénoncé à la Commission d’éthique de la Chambre des députés et exclu du banc du Parti républicain. Ce scandale au Congrès intervient dans un contexte tendu dans le pays. Ce week-end, des affrontements à coups de pierres et de fouets ont eu lieu entre partisans et opposants de la nouvelle Constitution dans le centre de Santiago. Une personne a été blessée.

Plus de quinze millions de Chiliens sont appelés aux urnes, dimanche, pour un vote obligatoire, afin de valider ou de rejeter la nouvelle Constitution, qui vise à remplacer l’actuelle Magna Carta héritée de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990). Si le texte est rejeté, la Constitution actuelle, réformée des dizaines de fois après le retour à la démocratie, restera en vigueur.

(AFP)

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