FootballMonaco étrille Lens et prend la tête du classement
Les Monégasques, avec Denis Zakaria dès la 74e minute, se sont imposés 3-0 et ravissent le fauteuil de leader à l’OM.
Monaco a pris la tête de la Ligue 1 en exprimant tout son potentiel offensif contre un Lens (3-0) inquiétant et relégable, samedi pour la 4e journée. L’ASM compte 10 points et repasse devant l’Olympique de Marseille (8 pts), tenu en échec vendredi à Nantes (1-1).
L'Ivoirien Wilfried Singo (23e), de la tête, puis Aleksandr Golovin (35e) et Guillermo Maripan (58e), dans une défense lensoise trop passive, ont offert une troisième victoire en quatre matches au club princier. Le Genevois Denis Zakaria est entré à la 74e minute à la place de Mohamed Camara.
Le Racing lui a concédé sa troisième défaite en quatre journées et ne ressemble plus du tout à l’équipe conquérante qui n’a terminé qu’un point derrière le Paris Saint-Germain pour le titre de champion de France. Les "Sang et Or" ne comptent qu’un point et inquiètent leurs supporters, à 18 jours de leur retour en Ligue des champions, chez le Séville FC.
L’équipe de Franck Haise s’est procuré très peu d’occasions, pour la première titularisation de son renfort offensif, Elye Wahi, le joueur le plus cher de l’histoire du club, payé 30 millions d’euros à Montpellier. Mais Lens a aussi très mal défendu à Louis II et a déjà concédé 10 buts en quatre journées. La saison dernière il avait fallu attendre la 15e journée pour que les Artésiens aient encaissé dix buts.
Première pour Fabian Rieder
Dans le premier match de samedi, le derby breton Brest-Rennes a accouché d’un 0-0 crispé et très accroché. Entré à la 93e minute, le Bernois Fabian Rieder a disputé ses premières secondes sous ses nouvelles couleurs. Les Finistériens sont troisièmes avant les autres matches de la journée, juste devant les Rennais.
Dimanche soir (20 h 45), le Paris Saint-Germain peut se rapprocher de la tête s’il remporte le choc contre un Olympique Lyonnais en grandes difficultés, politiques et sportives, entre la guerre ouverte entre ancien (Jean-Michel Aulas) et nouveau (John Textor) président et un jeu encore très triste.