Football: Inka Grings n’est plus sélectionneuse nationale suisse

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FootballInka Grings n’est plus sélectionneuse nationale suisse

L'Association suisse de football a décidé de se passer des services de son actuelle sélectionneuse. Inka Grings et l’ASF ont conclu, ce vendredi, un accord pour mettre fin à leur collaboration avec effet immédiat. Son successeur n’est pas encore connu.

Robin Carrel
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Robin Carrel
L’Allemande lors de la dernière Coupe du monde.

L’Allemande lors de la dernière Coupe du monde.

AFP

Jeudi, on avait appris que l’Allemande de 45 ans avait été condamnée à payer une amende pour avoir aidé son ancien patron (Hermann Tecklenburg, président du club de Straelen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie et époux de… Martina Voss-Tecklenburg, l’ancienne sélectionneuse helvétique), à faire passer de l’argent en contrebande, au nez et à la barbe des autorités fiscales germaniques. Inka Grings avait accepté de payer une amende pour régler ce cas, reconnaissant de fait sa culpabilité.

«En raison des événements actuels, j’ai pris cette décision (ndlr: de partir) le cœur lourd, pour enlever la pression de l’équipe et de la fédération, a expliqué l’Allemande, gagnante du doublé Coupe-Championnat à la tête du FC Zurich en 2021-2022. Cela a été pour moi une période passionnante avec de nombreuses expériences formidables en tant que sélectionneuse nationale. J’ai beaucoup aimé accompagner ce projet et j’ai vu beaucoup de potentiel dans l’équipe. Ce fut un honneur pour moi de pouvoir représenter la Suisse au niveau international.»

Le lendemain, l’ASF a rapidement réagi. Sa sélectionneuse, engagée il y a un peu moins d’un an en remplacement du Danois Niels Nielsen, a pris la porte. «L'Association suisse de football et la sélectionneuse de l’équipe nationale féminine Inka Grings ont conclu aujourd’hui un commun accord pour mettre fin avec effet immédiat à la collaboration qui durait depuis le début de l’année», a écrit la fédération helvétique.

«Nous remercions Inka pour le travail qu’elle a accompli et son grand engagement pour l’ASF, a expliqué Dominique Blanc, dans le communiqué de presse de son Association. Nous allons chercher tranquillement un ou une successeur(e) pour l’avenir. Le changement de poste d’entraîneur est aussi une possibilité de donner de nouvelles impulsions sur le plan sportif.»

Dans le dur depuis de longs mois, auteur d’une Coupe du monde décevante, l’équipe de Suisse féminine défiera la Suède le 1er décembre prochain à la Swissporarena de Lucerne, avant de se déplacer le 5 à Parme pour y affronter l’Italie en Ligue des nations. «Nous voulons aborder l’avenir avec notre équipe nationale dans les meilleures conditions possibles, afin de pouvoir continuer à profiter de l’ambiance positive qui règne dans le football féminin en Suisse», a terminé Dominique Blanc Surtout qu’un certain Euro 2025 aura lieu en… Suisse.

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