Qatar 2022: Kobel doublure de Sommer: «Ce n’est pas une fin en soi…»

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Qatar 2022Kobel doublure de Sommer: «Ce n’est pas une fin en soi…»

À 24 ans, le portier de Dortmund est officiellement gardien No 2 de la Suisse. Il en parle ici.

Daniel Visentini Doha
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Daniel Visentini Doha
La hiérarchie des gardiens suisses est désormais connue: Gregor Kobel, grâce à ses performances à Dortmund, est le No 2, derrière Sommer et devant Jonas Omlin,

La hiérarchie des gardiens suisses est désormais connue: Gregor Kobel, grâce à ses performances à Dortmund, est le No 2, derrière Sommer et devant Jonas Omlin,

AFP

Vous avez été désigné officiellement comme No 2 dans la hiérarchie des gardiens de l’équipe de Suisse, derrière Yann Sommer: comment le vivez-vous?

J’ai toujours essayé de montrer le meilleur de moi-même avec Dortmund, que ce soit en Bundesliga ou en Ligue des champions. Être le No 2, derrière Yann, qui est logiquement le No 1, était un objectif pour moi, je m’en réjouis.

On a vu justement contre le Ghana un Sommer qui ne semblait pas encore à son meilleur niveau: êtes-vous prêt au cas où?

Moi, je vais tout faire pour entourer Yann durant les prochains jours. Tout faire pour qu’il soit prêt jeudi contre le Cameroun. Et de mon côté, c’est la responsabilité du No 2 d’être prêt si l’on devait faire appel à moi.

Comment Yann Sommer a-t-il accueilli cette décision du staff, votre nomination en tant que No 2?

Très bien. Yann est un mec génial, toujours. Il donne toujours de bonnes impulsions et reste très positif.

Comment envisagez-vous votre place dans la hiérarchie, à plus long terme: le No 2 est souvent le No 1 un jour…

À terme, mon objectif n’est pas de rester toujours le No 2, ce n’est pas une fin en soi. Il y a évidemment l’idée de devenir un jour le No 1. C’est mon objectif. Mais ce n’est pas quelque chose qui coule de source. Je dois continuer à aligner des performances de choix, progresser encore. L’avenir, c’est l’avenir. Mais oui, je vais tout donner pour un jour être No 1.

Parlez-nous de votre parcours: vous êtes parti très tôt de Suisse, pour l’Allemagne, à Hoffenheim…

Oui, je suis parti quand j’avais 16 ans. Mais c’était un pas à franchir, j’avais le sentiment que je pourrais ainsi m’ouvrir plus de perspectives. Hoffenheim avait établi un plan de développement pour moi, avec des objectifs. Ce club m’a montré un chemin, ce que GC n’a pas fait. Après, il a pourtant fallu faire des choix, j’ai pu jouer à Augsbourg et à Stuttgart, grâce aux bonnes relations que j’ai toujours eues avec Hoffenheim. C’est la vie d’un joueur. Et finalement, cela m’a mené à Dortmund, où je suis très heureux d’évoluer désormais.

Vous avez 24 ans, mais vous êtes de plus en plus sous les feux de la rampe: comment gérez-vous ça?

Même si cela se passe bien actuellement pour moi, j’essaie toujours de me tenir un peu à l’écart de tous les bruits, de tout ça. Je préfère me concentrer sur moi-même, sur le travail, sur mes performances.

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