Les appels involontaires saturent la centrale d’urgence argovienne

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ArgovieLes appels involontaires font saturer la centrale d’urgence

Dans le canton d’Argovie, le nombre d’appels d’urgence non souhaités augmente. Problème: cela mobilise des ressources importantes.

Les collaborateurs de la centrale d’urgence sont obligés de vérifier tous les appels (image d’illustration).

Les collaborateurs de la centrale d’urgence sont obligés de vérifier tous les appels (image d’illustration).

Getty Images/iStockphoto

La centrale d’appel d’urgence du canton d’Argovie constate une augmentation des appels d’urgence non souhaités. Et le responsable est à chercher du côté des smartphones. S’ils permettent d’alerter les numéros d’urgence (numéros 112, 117, 118 et 144) de différentes manières – saisie manuelle du numéro, bouton d’urgence ou applications spéciales, il semble que les fausses manipulations aient aussi augmenté.

Le problème est que les appels d’urgence non souhaités mobilisent des ressources importantes, dit la police cantonale argovienne: en effet, «les collaborateurs de la centrale doivent répondre aux appels, et vérifier s’il s’agit d’un appel d’urgence réel ou involontaire».

La police rappelle que la population peut contribuer à réduire les appels d’urgence non souhaités. Avec le numéro d’urgence sanitaire 144, elle recommande les mesures suivantes:

  • «Si un appel d’urgence involontaire est passé et que l’on s’en aperçoit avant que quelqu’un de la centrale cantonale d’appels d’urgence ne réponde au téléphone, l’appel doit être immédiatement interrompu. Aucune autre mesure n’est nécessaire;

  • Lorsqu’un gestionnaire de la centrale d’appels d’urgence cantonale a répondu à l’appel involontaire, l’appelant devrait informer le gestionnaire qu’il s’agit d’une erreur et donc pas d’un appel d’urgence;

  • Pour éviter les appels involontaires, il convient d’étudier attentivement les paramètres de l’appareil mobile en ce qui concerne l’annulation des appels d’urgence et de décider quelles fonctions peuvent être inactivées ou désactivées».

«Les appels non souhaités ne sont pas punissables. En revanche, les fausses alertes intentionnelles le sont», conclut la police argovienne.

(comm/aze)

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