Avec l’Apple TV 2022, la firme à la pomme fait un saut de puce

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TestAvec l’Apple TV 2022, la firme à la pomme fait un saut de puce

Rafraîchissement surprise pour la boîte à streamer d’Apple. Pas de quoi déclencher un désir irrépressible de remplacement mais…

Jean-Charles Canet
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Jean-Charles Canet
Quelques millimètres et grammes en moins et deux déclinaisons, une uniquement wi-fi et une wi-fi doublée d’une prise réseau.

Quelques millimètres et grammes en moins et deux déclinaisons, une uniquement wi-fi et une wi-fi doublée d’une prise réseau.

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Au pays des télévisions connectées et des fournisseurs d’accès internet (qui sont aussi des fournisseurs de contenus numériques), l’Apple TV 4K a conservé sa raison d’être pour au moins deux bonnes raisons: elle fait beaucoup et surtout elle le fait très bien. Nous l’utilisons régulièrement pour accéder essentiellement aux principaux services de streaming accessibles depuis la Suisse: Netflix, Disney+, Prime Video, MyCanal, Apple TV+… Nous l’utilisons aussi pour diffuser nos propres contenus, principalement des films stockés sur un disque dur tirés de notre filmothèque privée et gérée par l’application Plex. Le tout en 4K, avec du son pouvant aller jusqu’au Dolby Atmos et une image allant jusqu’au HDR en Dolby Vision.

Le HDR 10 s’octroie un «plus»

À la surprise générale, Apple a dévoilé lors dans sa dernière présentation d’automne une nouvelle génération alors qu’un rafraîchissement avait déjà été effectué en 2021. Un cycle court pour ce type de produit. Quoi de neuf? En fait pas grand-chose. La télécommande abandonne le connecteur propriétaire Lightning (pour la recharge de sa batterie) au profit de l’USB-C. L’objet perd quelques millimètres et quelques grammes. Son processeur central est un plus puissant (ce qui peut surtout se constater pour les jeux). Apple articule aussi de nouvelles fonctions liées à la domotique. En termes de gestion de la vidéo, la petite boîte noire décode désormais aussi le HDR 10+ dont l’intérêt se manifeste surtout en avec les téléviseurs Samsung qui, pour des raisons de compétition avec LG, privilégie le HDR 10+ à la norme Dolby Vision.

Devant ces améliorations qui se manifestent surtout en périphérie, une conclusion s’impose. Dans la plupart des cas, un achat de la nouvelle génération ne se justifie pas si on est déjà utilisateur de la version 4K 2021. On souhaitait pour notre part que quelques lacunes très mineures (sur la gestion du son) soient réglées en conjonction avec l’application Plex. Force est de constater que rien n’a changé.

Une fonction magique

En revanche la question se pose beaucoup moins pour celui ou celle qui utilise une «vieille» Apple TV et qui souhaite l’associer à un nouvel écran 4K. Là, un upgrade fait sens. Car l’Apple TV possède une fonctionnalité qu’elle intègre mieux que toute concurrence à notre connaissance: une gestion automatisée des plages colorimétriques et des fréquences des vidéos (dans Réglages/Vidéo et audio/Adapter au contenu, veillez à ce que les deux options «plage» et «fréquence» de ce menu soient toujours activées, après vous pouvez oublier). Cela garanti que quelle que soit la source vidéo diffusée, l’Apple TV l’adaptera aussi automatiquement que judicieusement à l’écran sur lequel la boîte est reliée. Adieu, les distrayants et bizarres hoquets de l’image en regardant «The Crown», par exemple.

De plus, la boîte à streamer d’Apple a vu son prix baisser. La déclinaison wi-fi uniquement descend à 149 francs. C’est d’ailleurs cette version que nous avons testée, sans anicroches même avec les fichiers vidéo les plus gloutons en bande passante. Cela dit, ceux qui ne sont pas sûrs de la robustesse de leur réseau wi-fi, préféreront sans doute débourser 20 francs supplémentaires pour le modèle pourvu d’une prise ethernet et opter pour une connexion filaire.

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