Hockey: Törmänen va mieux, mais n’entraînera plus à plein temps

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HockeyTörmänen va mieux, mais n’entraînera plus à plein temps

L’état général de l’ancien entraîneur du HC Bienne, touché à nouveau par un cancer depuis le printemps 2023, s’est nettement amélioré après une dure chimiothérapie, a-t-on appris sur le site Yle Sport («Le Sport»).

Robin Carrel
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Robin Carrel
Le Finlandais, sur le banc lors de la dernière finale des play-off.

Le Finlandais, sur le banc lors de la dernière finale des play-off.

Martin Meienberger/freshfocus

Il y a d'abord eu ce diagnostic terrible, à l'été 2020: un cancer de la vésicule biliaire. Mais après six mois de chimiothérapie intensive, Antti Törmänen voyait le bout du tunnel et avait été annoncé en rémission. Et puis rebelote au printemps dernier, alors que son HC Bienne était en pleine préparation pour des play-off qui allaient se terminer en finale. Une tumeur avait été découverte à l’occasion d’un contrôle de routine et le cauchemar a recommencé pour l'ancien pro de hockey, aujourd'hui âgé de 53 ans.

«Les séries éliminatoires ont commencé le même jour où ce diagnostic a été confirmé. Au début, cela a été caché aux joueurs, mais j’en ai immédiatement informé la direction du club, explique aujourd'hui, sur le site du média finlandais, celui qui rendait tripes et boyaux quand il devait prendre la route du CHUV de Lausanne. D'abord, j'ai entendu que les radios semblaient bonnes et, deux jours plus tard, le cancer est effectivement réapparu d'après les marqueurs tumoraux... C'était comme un coup de batte de baseball à l'arrière de la tête.«

Le Biennois d'adoption est toujours en Suisse, où il fait une grande confiance aux établissements hospitaliers de la région. Il vit dans le Seeland, avec sa femme qui travaille et ses deux enfants qui sont déjà grands. «La nouvelle chimiothérapie a commencé en avril dernier et s'est poursuivie pendant environ sept mois. Sur la base de l'imagerie TEP (ndlr: méthode d'imagerie médicale pratiquée par les spécialistes en médecine nucléaire qui permet de mesurer en trois dimensions une activité métabolique ou moléculaire d'un organe grâce aux émissions produites par les positons issus d'un produit radioactif injecté au préalable, selon Wikipédia), la situation est bonne. Mais les marqueurs tumoraux dans le sang sont toujours élevés», explique le Finlandais.

Antti Törmänen a pu recommencer le sport. Il pratique le ski, le tennis, il marche et va dans une salle de boxe. Mais malgré ses progrès et la fin de ses traitements contre le cancer, le médaillé de bronze aux Jeux de Nagano en 1998 ne se voit pas retourner derrière une bande un jour. «Je recevrai probablement un traitement contre le cancer une fois toutes les quatre semaines, appelé immunothérapie, et pendant très longtemps, pose-t-il. Il est très probable que je n'exerce plus le métier d’entraîneur-chef.»

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