Mea culpaEmmanuelle Seigner s’excuse après ses propos sur l’affaire Roman Polanski
L’actrice avait déclaré que son mari «attirait énormément» et que par conséquent «il n’avait besoin de violer personne».
- par
- F.D.A.
Une semaine après sa sortie polémique sur les accusations de viols contre son mari, le réalisateur Roman Polanski, Emmanuelle Seigner est revenue sur ses propos samedi 22 octobre. Invitée dans l’émission «Quelle époque!» de Léa Salamé sur France 2, l’actrice de 56 ans a présenté des excuses et assuré avoir mal choisi ses mots lorsqu’elle a dit que son époux «n’avait pas besoin de violer».
«C’était une phrase maladroite, je me suis mal exprimée, je m’en excuse», a-t-elle dit avant d’ajouter: «Ce que je voulais dire, c’est que quand je l’ai connu, en 1985, il était extrêmement courtisé par beaucoup de femmes, beaucoup de jeunes filles, et pour moi, ce n’était pas toujours marrant. C’est ça que je voulais dire, en fait. Je me suis mal exprimée.»
En couple depuis 1985 avec Roman Polanski avec qui elle a eu deux enfants, Emmanuelle Seigner, invitée le 16 octobre sur TF1 dans l’émission «Sept à huit», avait déclaré: «Quand j’ai connu mon mari, toutes les femmes voulaient coucher avec lui, toutes les jeunes filles voulaient coucher avec lui, c’était un truc de dingue, c’était fou quoi. Il avait 52 ans, il avait l’air d’en avoir 30, il était un grand metteur en scène, donc il attirait énormément et je pense qu’il n’avait besoin de violer personne.»
«On ne parle pas de séducteur, mais d’accusations de viol»
Rebondissant sur les excuses de l’actrice, Léa Salamé a tenu à remettre les choses dans leur contexte: «On ne parle pas de séducteur, mais on parle d’accusations de viol et d’agressions sexuelles, et donc, de dire: «Mon mari, toutes les femmes voulaient coucher avec lui, c’est pour ça que ce n’est pas un violeur…» On sait bien que ce n’est pas un argument.» «Bien sûr», a répondu Emmanuelle Seigner.
Depuis la fin des années 70, les accusations d’abus sexuels rattrapent régulièrement le réalisateur, qui a remporté trois Oscars et une Palme d’or à Cannes. Malgré de nombreux démêlés procéduraux, il fait toujours l’objet d’un mandat d’arrêt émis par les États-Unis et s’est retrouvé, à plusieurs reprises, sous la menace d’une extradition.