Etats-Unis – Instagram sous enquête pour son impact sur les enfants

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États-UnisInstagram sous enquête pour son impact sur les enfants

Jeudi, divers États américains ont décidé de se pencher sur Instagram, pour savoir si Meta, sa maison mère, a mis en danger son public.

L’application appartient à Meta.

L’application appartient à Meta.

Reuters

Les procureurs généraux de plusieurs États américains ont annoncé jeudi avoir ouvert une enquête commune sur l’application Instagram et son impact sur les enfants.

Ils «examinent si (la maison mère d’Instagram, Meta) a enfreint les lois sur la protection des consommateurs et mis le public en danger», a précisé la procureure générale du Massachusetts, soulignant que l’enquête est codirigée par des représentants des États de Californie, Floride, Kentucky, Nebraska, New Jersey, Tennessee et du Vermont. Les procureurs généraux de New York et du Colorado ont aussi fait part de leur participation.

Comprendre les interactions avec les jeunes

«Facebook, maintenant appelé Meta, n’a pas réussi à protéger les jeunes sur ses plateformes et a choisi à la place d’ignorer, voire, dans certains cas, de renforcer des pratiques qui constituent une menace réelle pour la santé physique et mentale – exploitant ainsi les enfants pour faire des profits», y explique-t-elle.

L’enquête vise à «examiner scrupuleusement comment cette entreprise interagit avec les jeunes utilisateurs, à identifier toute pratique illégale et à mettre fin aux abus», ajoute la procureure. L’enquête est codirigée par des représentants, démocrates et républicains, des États de Californie, Floride, Kentucky, Massachusetts, Nebraska, New Jersey, Tennessee et du Vermont.

Les procureurs généraux de New York, du Colorado et du Texas ont aussi fait part de leur participation. Les procureurs généraux de 44 États avaient déjà adressé une lettre à Mark Zuckerberg en mai, l’appelant à abandonner le projet de créer une version d’Instagram pour les moins de 13 ans.

Ils y avaient évoqué les recherches montrant une corrélation entre l’utilisation des réseaux sociaux et la «hausse de la détresse psychologique et des comportements suicidaires au sein de la jeunesse».

Sur pause

Le groupe avait finalement plié en septembre face aux multiples critiques et indiqué qu’il «mettait sur pause» son travail sur cette nouvelle version.

La lanceuse d’alerte Frances Haugen avait quelques semaines plus tard, lors d’une audition consacrée à l’impact de Facebook et d’Instagram sur les jeunes utilisateurs, critiqué les méthodes qui poussent les adolescents à utiliser Instagram à haute dose, au point de sombrer parfois dans l’addiction.

(AFP)

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