FootballSerge Sierro, papa de Vincent: «Il peut être fier de lui»
Le papa de Vincent Sierro a assisté aux débuts internationaux de son fils chez lui, avec des amis. L’ancien conseiller d’Etat raconte ce moment particulier, archive savoureuse à l’appui.
- par
- Rebecca Garcia
Famille de footballeurs. Les Sierro n’auraient pas manqué le match de Vincent avec l’équipe de Suisse. Ou avec son club, d’ailleurs. «J’étais devant le poste, comme lors de chaque match auquel Vincent participe», confirme Serge, le père du joueur.
Les deux frères du Valaisan sélectionné pour la première fois par Murat Yakin sont allés à Copenhague, puis l’un des deux - Thomas - a encore suivi son cadet jusqu’à Dublin. Il a pu le voir porter le maillot de l’équipe de Suisse. «Je suis extrêmement heureux que les deux frères de Vincent soient ses premiers supporters», s’est réjoui Serge Sierro.
L’ancien conseiller d’État valaisan (de 1992 à 2001) refuse de parler de fierté personnelle devant le parcours de son fils: «On ne peut être fier que de ce que l’on fait», tranche-t-il. Le Valaisan estime toutefois que le numéro 25 helvétique a de quoi être content de lui. «Vincent peut être fier. Heureux d’avoir atteint cet objectif.»
La sélection du joueur de 28 ans s’inscrit comme le fruit de bien des efforts consentis. «Il est humble et ambitieux. Il a beaucoup de mérite: il a de la volonté, de la rigueur, de la ténacité et aussi de la discipline.»
Il y a eu du chemin parcouru entre le moment où le jeune footballeur regardait l’équipe de Suisse contre le Honduras en juin 2010, et le moment où il a lui-même enfilé le tricot de l’équipe nationale. L’équipement de supporter s’est mué en tenue de joueur.
Après avoir affronté Manchester United, Valence, Benfica ou Atalanta, Vincent Sierro pourrait rencontrer ce qui se fait de mieux dans les nations européennes. «Porter les couleurs de son pays représente une autre dimension», relève Serge Sierro. Avec ses défis, mais aussi ses plaisirs.
Sans vouloir porter un quelconque jugement sur la place de son fils en équipe de Suisse, Serge Sierro tient simplement à profiter du moment. Tout comme Catherine, la maman de Vincent. «Nous voulons être des parents présents, pas encombrants.» Soit, être là en soutien sans rien réclamer. Et s’il était de la partie, en Allemagne lors de l’Euro 2024? «S’il est sélectionné, alors nous irons en Allemagne.» Simple.