Hippisme: Le No 1 mondial s’impose à Bâle

Publié

HippismeLe No 1 mondial s’impose à Bâle

Le Suédois Henrik von Eckermann et son phénoménal «King Edward» ont remporté le GP Coupe du monde de saut. Pius Schwizer 3e, Edouard Schmitz 7e. 

Alban Poudret Bâle
par
Alban Poudret Bâle
Henrik von Eckermann et «King Edward» n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

Henrik von Eckermann et «King Edward» n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

Marc Schumacher/freshfocus

C’est le roi de l’année 2022 et il commence bien la suivante! Il est double champion du monde en titre, No 1 au classement mondial depuis six mois et en tête du circuit de la Coupe du monde. N’en jetons plus, le Suédois Henrik von Eckermann est le roi et son «King Edward» le cheval le plus couronné et convoité de la planète.

«Je suis si heureux, je voulais gagner ce Grand Prix Longines qui me résiste depuis les débuts de Bâle, en 2010, je suis très reconnaissant, notamment envers le propriétaire de «King», Georg Kähni, qui me permet d’avoir un tel crack», a dit le Suédois de 41 ans. Son épouse, Janika Sprunger, est une Bâloise pure souche et c’est elle qui lui a transmis «King Edward» en étant enceinte, à l’été 2020, après avoir pris la 9e place du Grand Prix ici à Bâle.

«La finale de la Coupe du monde (début avril à Omaha) est mon grand but de l’année, je vais encore monter «King» à Bordeaux et à Göteborg, en février, puis lui donner une pause de quatre semaines», a dit le héros. «J’aimerais bien qu’il fasse une pause plus longue», a lancé en riant son second, l’Allemand Marcus Ehning, superbe d’harmonie avec «Stargold».

La fougue de la jeunesse…

Le seul à avoir réussi à faire mieux, ou en tout cas plus vite, qu’Eckermann, c’est le Genevois Edouard Schmitz (23 ans), qui a réussi à gagner une grosse seconde, mais a tout perdu en faisant une faute à l’entrée du double, l’antépénultième obstacle du barrage: 7e avec le crack des Fasana. Au CSIO de Dublin, fin août, c’était passé, cette fois-ci pas, mais de peu.

«J’avais pu voir Gerrit (Nieberg) et Henrik sur l’écran du paddock et je savais ce que j’avais à faire avec «Gamin», qui a une grande action. J’ai suivi mon plan, mais n’ai pas osé aller en cinq foulées sur le double, j’aurais peut-être dû», expliquait l’espoir romand installé à Zurich et à Wängi, chez les Fuchs.

L’expérience du vétéran

C’est le toujours fringant sexagénaire Pius Schwizer, qui a tout de même 37 ans de plus qu’Edouard Schmitz, qui est monté sur le podium, en signant deux tours superbes avec «Vancouver de Lanlore». «J’ai la chance que la famille Vorpe me confie son étalon depuis un an, je crois que «Vancouver» est très content avec moi», a lancé le Lucernois, qui sautera cette semaine à Leipzig, mais ne vise pas la finale d’Omaha.

Le Neuchâtelois Bryan Balsiger, 17e avec «Dubaï du Bois Pinchet», et la Valaisanne Aurelia Loser, 18e avec «Molly Mallone Z», n’ont fait qu’une faute et ont convaincu, tout comme Elian Baumann. À l’inverse, les deux derniers héros de Bâle, Martin Fuchs, sur son crack «Leone Jei», et Steve Guerdat, sur le jeune «Double Jeu», sont passés totalement à côté de cette belle épreuve.

Ton opinion