Whitney Toyloy diffuse son docu sur son ascension du Kilimandjaro

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Dépassement de soiWhitney Toyloy diffuse son docu sur son ascension du Kilimandjaro

C’est au Théâtre de Vidy que Miss Suisse 2008 a présenté un film de 40 minutes sur ce projet qui lui a pris un an de préparation. Lematin.ch y était.

Fabio Dell'Anna
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Fabio Dell'Anna

Whitney Toyloy est arrivée en haut du Kilimandjaro, le plus haut sommet d’Afrique (5895 mètres), en mars dernier. Six mois plus tard, on la retrouve au Théâtre de Vidy, à Lausanne, où elle présente le 27 septembre le documentaire de cette aventure. «Plus que des mots, j’ai voulu mettre en image mon parcours, ce défi auquel je tenais tant. Non pas pour montrer ce que j’ai fait, mais plutôt pour inspirer d’autres personnes à se dépasser. Que ce soit en trouvant un nouveau travail ou en recommençant le sport, petit à petit, par exemple», explique-t-elle, devant une salle comble de 160 personnes.

Le projet de 40 minutes intitulé «An Inner Journey» ­ – «Un voyage intérieur», en français – revient rapidement sur le parcours de vie de la Vaudoise de 33 ans, avec des anecdotes adorables et parfois très drôles de sa famille. S’ensuit l’ascension qui va durer sept jours, dont les «six dernières heures étaient interminables». Si la température dans le désert est de 30 degrés, au sommet de la montagne le mercure descend jusqu’à -15.

Mais ce choc thermique n’a pas été le plus compliqué pour Miss Suisse 2008. La nuit, elle dormait mal et remettait souvent tout en question. «Il fallait occuper un maximum son esprit. J’ai passé beaucoup de temps à écrire ou à jouer au Uno. Mais parfois ce n’était pas suffisant. Sans oublier que Bruno (ndlr: Pereira, le vidéaste qui l’a suivie tout au long de l’aventure) ronflait très fort», rigole-t-elle avant de se souvenir d’un moment traumatisant: «Il est normal avec l’altitude de parfois délirer. Le deuxième jour, je ne pouvais plus respirer et je me suis sentie partir.» Un moment qu’elle a préféré ne pas mentionner dans le documentaire.

Le film se termine lorsqu’elle arrive en haut du Kilimandjaro. Elle pleure et évacue toute la pression d’une année. «Je suis si fière de moi. Je me suis entraînée cinq jours par semaine pendant un an. Je mangeais, je dormais et je rêvais du Kilimandjaro», dit-elle toujours avec émotion devant son public. Elle précise que la descente n’aura duré qu’un jour, au lieu d’un et demi. «Il était hors de question de dormir à nouveau dans une tente», plaisante-t-elle. «Une fois en bas, il m’a fallu du temps pour réaliser ce qui venait de se passer. La suite n’est jamais facile après un grand événement dans une vie.»

La suite, justement, est de proposer son documentaire à plusieurs sélections de festivals. L’an prochain, il sera disponible sur YouTube et l’influenceuse compte organiser une deuxième projection dans les mois à venir. «Et qui sait, la RTS est dans la salle, donc si vous m’entendez, on vous vend le projet avec plaisir», conclut-elle avec le sourire.

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