États-UnisDes restes humains ont été retrouvés près des affaires du petit-ami de Gabby
Le FBI a confirmé mercredi que les restes humains découverts en Floride se trouvaient, comme le carnet et le sac à dos de Brian Laundrie, dans une zone qui était jusqu’à récemment immergée.
Des «restes humains» ont été retrouvés dans une réserve naturelle de Floride près d’affaires appartenant au petit-ami de la jeune voyageuse assassinée Gabby Petito, dont la disparition a passionné l’Amérique, a annoncé mercredi la police fédérale américaine.
«Plus tôt aujourd’hui, les enquêteurs ont trouvé ce qui semble être des restes humains avec des objets personnels comme un sac à dos et un carnet appartenant à Brian Laundrie» dans une zone qui était «jusqu’à récemment sous l’eau», a déclaré lors d’une courte allocution Michael McPherson, un agent du FBI.
Les experts de la police scientifique resteront sur place «sans doute plusieurs jours», a-t-il précisé.
Dans l’après-midi, la police fédérale de Tampa avait annoncé que des «objets liés à l’enquête» sur la disparition du fiancé de Gabby Petito avaient été découverts dans la réserve Carlton, près de Sarasota.
«Des objets appartenant à l’homme recherché ont été trouvés» à proximité d’un sentier qu’il fréquentait, a affirmé dans un communiqué Steven Bertolino, avocat de la famille. Les parents du jeune homme se sont rendus sur place mercredi matin, avait-il ajouté.
Étranglée
Documentant sa traversée de l’Ouest américain sur les réseaux sociaux, Gabby Petito avait disparu en août, alors qu’elle était en voyage avec Brian Laundrie, suscitant une vive émotion et des questionnements sur le rôle joué par ce dernier, qui était rentré seul à leur domicile de Floride.
Le corps de la femme de 22 ans avait finalement été retrouvé près du parc national de Grand Teton. Selon l’autopsie, elle a été étranglée.
Qualifié de «personne digne d’intérêt pour l’enquête», Brian Laundrie, 23 ans, avait été inculpé pour utilisation frauduleuse d’une carte bancaire, mais restait introuvable depuis des semaines. Il avait, dans un premier temps, refusé de répondre aux questions de la police.