Tennis«Ça prend du temps pour assembler les pièces du puzzle»
À la veille de son entrée en lice à Monte-Carlo (lundi, vers 13 heures), Stan Wawrinka a répondu aux questions des médias en conférence de presse.
- par
- Jérémy Santallo Monte-Carlo
Stan Wawrinka, que représente Monaco pour vous?
C’est un endroit que j’apprécie énormément. Je me prépare très souvent ici, et il y a toujours un temps idéal et des conditions propices pour s’entraîner. Rejouer ce Masters 1000 de Monte-Carlo que j’ai déjà gagné, c’est un plaisir, l’un des plus beaux tournois pour les joueurs mais aussi les spectateurs. Ça fait plaisir de voir autant de monde déjà aujourd’hui (ndlr dimanche) et j’espère que la semaine sera belle.
Depuis votre retour à Marbella (ndlr défaite 6-2 6-4 contre Elias Ymer, 130e à l’ATP), quels progrès avez-vous notés?
Cela prend forme, petit à petit. Je dois passer du temps sur le terrain avec les meilleurs. J’ai peu de tennis dans les pattes, ni beaucoup de physique, concrètement, par rapport au temps où j’ai été absent. Donc il faut que j’en passe par là. Mon niveau est très correct à l’entraînement après il faut retrouver les automatismes en match. Avec moi, le tennis a toujours été un puzzle un peu complexe. Même si on a les pièces, cela prend du temps pour retrouver où les mettre. J’essaie d’être patient avec moi-même, de rester positif malgré une certaine frustration, parfois.
Marbella était une redécouverte. Va-t-on vous revoir lundi un peu plus dans le combat, le doigt sur la tempe?
(Sourire) Bon, j’étais dans le combat en Espagne. Je le suis toujours et je vais continuer de tout donner. C’est difficile de répondre à cette question. Je vois que je suis encore très hésitant et loin de certaines choses que j’ai envie de retrouver. Je suis déjà toutefois capable de gagner des sets d’entraînement mais je ne suis pas encore au niveau où je veux être. Lundi, je vais me battre mais je ne sais pas si je serai bien, hésitant ou relâché. On n’a jamais la réponse avant, même lorsque l’on est au top de sa forme.
Affronter l’imprévisible Alexander Bublik, c’est toujours particulier…
Déjà il faut que je joue et je suis content d’aller sur le court lundi. Après, c’est vrai que j’aime avoir du rythme donc ça n’aide pas vraiment d’affronter un adversaire de ce style. Mais au point où j’en suis, je dois me concentrer sur moi et ce que je fais. Afin de me libérer au maximum.