Miss France 2023 Indira Ampiot: «Je ne suis jamais tombée amoureuse»

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Interview indiscrèteMiss France 2023: «Je ne suis jamais tombée amoureuse»

Indira Ampiot n’a encore jamais été en couple et «ce n’est pas pour bientôt». Coup de fil avec la femme la plus belle de l’Hexagone après son sacre de samedi.

Fabio Dell'Anna
par
Fabio Dell'Anna

«J’ai encore du mal à réaliser ce qui se passe», nous dit Indira Ampiot au bout du fil. La jeune femme de 18 ans vient d’être élue Miss France à l’issue d’une soirée de trois heures sur TF1, le 17 décembre 2022. «Tout s’est passé super vite. On a préparé le prime pendant un mois et j’ai eu l’impression que tout s’est déroulé en deux minutes. Je me suis donnée à fond, je me suis amusée, et c’est le principal», raconte celle qui a représenté la Guadeloupe.

Depuis, elle enchaîne les interviews et nous parvenons à la contacter mardi alors qu’elle était en déplacement en voiture. Sa mère, à ses côtés, rigole avec elle à chacune de ses interventions. «Elle a été 1re Dauphine de Miss Guadeloupe en 1988. Elle me conseille, m’accompagne partout et surveille que je ne dise rien de compromettant», plaisante la reine de beauté à propos de sa maman.

Décrivez-vous en quelques mots?

Je suis une personne courageuse, déterminée, assez pipelette et un peu minutieuse.

Votre tout premier souvenir?

Je ne me souviens plus vraiment de l’âge, mais petite j’étais assez comédienne. Je me déguisais et je m’amusais à enregistrer des vidéos humoristiques que je montrais ensuite à ma famille pour les faire rire.

Étiez-vous une enfant sage?

Oui, j’étais très sage. Si vous voulez, je vous passe ma mère pour le confirmer, elle est à côté. (On entend sa mère acquiescer pas loin du téléphone.)

Enfant, que vouliez-vous devenir?

Pédiatre. Je faisais semblant de soigner les autres, et j’apprécie la compagnie des enfants. Aujourd’hui, je veux exercer un métier dans lequel je suis pleinement investie, je me vois bien évoluer dans le design.

«Enfant, j’étais complexée par ma taille. J’étais très grande par rapport aux autres. J’hésitais à mettre des baskets car elles m’ajoutaient des centimètres.»

Indira Ampiot, Miss France 2023

Qu’est-ce qui vous fait peur?

De ne pas profiter pleinement de cette aventure. Tout passe déjà tellement vite. Tous les événements s’enchaînent et j’ai peur de ne pas réaliser ce que je suis en train de vivre. J’ai hâte de découvrir la suite de l’aventure.

Dans l’enfance, quel fut votre plus grand choc?

Je me suis cassé le bras à de nombreuses reprises. Trois fois le même bras pour être exact. (Rires.) J’étais une vraie cascadeuse.

Votre mère vous disait-elle «je t’aime», petite?

Oh oui! Elle me dit encore «je t’aime» tous les jours. Elle m’aime trop! Avec mon père et mon frère, elle est la personne la plus importante de ma vie.

Comment avez-vous gagné votre premier argent?

J’ai lavé la moto de mon père. Il m’avait promis 50 euros, au final j’en ai reçu que deux. (Rires.) Du coup, j’ai gardé cet argent bien précieusement.

La première fois que vous êtes tombée amoureuse. C’était quand et avec qui?

Je ne suis jamais tombée amoureuse et je ne suis pas en couple. Malheureusement, je ne peux pas répondre à votre question.

Cela arrivera un jour…

Ce n’est pas pour bientôt. Pour le moment, j’ai un an où je veux me consacrer pleinement à l’aventure Miss France.

Plus jeune, étiez-vous complexée?

Oui, par ma taille. J’étais très grande par rapport aux autres enfants. J’hésitais à mettre des baskets car elles m’ajoutaient des centimètres. Aujourd’hui, je mesure 1,77 mètre et je m’assume pleinement. J’aime mettre des talons.

Votre plus grosse bêtise?

(Elle réfléchit.) Ah! Je pense que c’est lorsque j’ai rasé mon chien à blanc. (Rires.) Je voulais lui faire une petite coupe et j’ai oublié de mettre le sabot. Du coup, j’ai tout raté. Heureusement, tout a repoussé depuis.

Le bonheur pour vous, c’est quoi?

Profiter de chaque instant que ce soit entre amis ou en famille. Découvrir de nouvelles choses et apprendre de tous les moments, car la vie est trop courte pour reculer. Il faut se lancer et il ne faut pas avoir peur de tomber.

La dernière fois que vous avez pleuré, c’était quand?

Le jour de l’élection lorsque j’ai entendu mon nom. Quand on a annoncé Guadeloupe, j’ai entendu Poitou. On peut voir ma tête, j’ai cru qu’il y a eu un malentendu. Ensuite, j’étais trop fière. J’ai pensé à ma famille, à ma grand-mère…

Qu’est-ce qui vous plaît le plus chez vous?

Je pense mon humour. Vous avez vu, je suis drôle, non? (Elle éclate de rire.)

Quel est votre péché mignon?

Le fondant au chocolat.

À quelle personnalité aimeriez-vous offrir un verre?

Si vous m’aviez posé la question en janvier dernier, j’aurais simplement répondu ma grand-mère. J’aurais voulu passer plus de temps avec elle…

Vous l’avez d’ailleurs mentionnée lors de l’élection.

Oui, j’ai choisi de défendre comme cause les femmes atteintes d’un cancer pour qu’elles retrouvent confiance en elles. Cela me tient à cœur, car c’est une sorte d’hommage à ma grand-mère. Elle a eu en tout cinq cancers, c’était assez compliqué. C’était une femme très coquette, qui ne pouvait pas sortir de la maison sans se maquiller ou se coiffer… Pendant la maladie, avec ma mère, on s’occupait d’elle tous les matins pour qu’elle se sente belle.

Qui aimeriez-vous voir répondre à ce questionnaire?

Ma mère, allez!

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