Twitter: L’ami indien d’Elon Musk rêve de «vivre et mourir sur Mars»

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TwitterL’ami indien d’Elon Musk rêve de «vivre et mourir sur Mars»

Un jeune ingénieur indien, qui avait relevé une faille dans les essuie-glaces de la Tesla, a vu Elon Musk en personne répondre à son message. Depuis, les deux hommes communiquent via Twitter.

Pranay Pathole est l’un des rares avec lesquels le milliardaire interagit constamment sur Twitter, en moyenne une fois tous les deux jours.

Pranay Pathole est l’un des rares avec lesquels le milliardaire interagit constamment sur Twitter, en moyenne une fois tous les deux jours.

AFP

Rares sont ceux qui peuvent se vanter de bénéficier de l’attention d’Elon Musk, comme le jeune ingénieur indien Pranay Pathole qui a noué une relation privilégiée sur Twitter avec l’homme le plus riche du monde, et rêve aussi de «vivre et mourir sur Mars».

Cette amitié improbable s’est épanouie au fil des ans se transformant en véritable correspondance, riche de plusieurs centaines de tweets et de messages privés. Mais cette semaine, le jeune homme a finalement rencontré son idole, en chair et en os, aux États-Unis où il s’apprête à poursuivre ses études.

Il signale une faille dans la Tesla

Tout a commencé en 2018 quand Pranay Pathole, qui n’avait alors que 19 ans, a signalé à Elon Musk via Twitter une faille dans les fonctions des essuie-glaces automatiques de la Tesla. Contre toute attente, le milliardaire s’est adressé directement à lui, raconte-t-il à l’AFP.

«Ce sera corrigé dans la prochaine version», lui a répondu Elon Musk. De fait, Tesla a réglé le problème dans l’actualisation suivante de son logiciel. «J’en ai été époustouflé», se souvient Pranay Pathole, ingénieur informatique de 23 ans, «j’ai fait plusieurs captures d’écran, je ne voulais pas que la journée se termine». Sa mère Pallavi et son père Prashant en ont été si fiers qu’ils ont fêté l’événement le soir même au restaurant.

«Elon est devenu un ami de la famille»

Quotidiens au début, leurs échanges touchaient à la «destruction des mythes» concernant l’histoire personnelle d’Elon Musk et aussi de «la nécessité» de la conquête spatiale, raconte le jeune homme portant un T-shirt noir, comme son idole.

Ses interactions avec Elon Musk sont devenues «beaucoup plus décontractées» avec le temps, il ne s’empresse plus de les partager avec ses amis et sa famille. «Elon est devenu un ami de la famille», plaisante son père, et «s’il suit Elon Musk, s’il veut s’installer sur Mars, cela ne nous perturbe pas».

«Il est super authentique»

Pranay Pathole est l’un des rares avec lesquels le milliardaire interagit constamment sur Twitter, en moyenne une fois tous les deux jours, d’après les messages publics d’Elon Musk consultés depuis la fin de l’année dernière. Leurs discussions privées portent aussi bien sur des informations d’entreprise qui font les gros titres de la presse que sur des sujets plus personnels. «Il est super authentique. Genre, très terre à terre. Il est humble», assure la groupie, «ça se sent dans la façon dont il prend son temps pour me répondre».

Quand on l’interroge sur les motivations du patron de SpaceX et Tesla, dont la fortune est évaluée à 266 milliards de dollars, à entretenir leur relation épistolaire, le jeune admet «n’en avoir aucune idée». «Il doit être en fait carrément intrigué par mes questions» qui, pourtant au début, étaient «ineptes», répond-il.

Fouler «la poussière rouge de Mars»

«La personnalité publique d’Elon est la même dans le privé, c’est le même homme», assure-t-il. Le décalage horaire entre les États-Unis et l’Inde n’a pas empêché leurs échanges de durer. «Je ne pense pas qu’il dorme beaucoup. Il est sur Twitter la plupart du temps», s’étonne un peu le jeune.

Recruté directement à la sortie de l’école d’ingénieurs par Tata Consultancy Services, la plus grande entreprise informatique indienne, Pranay Pathole est arrivé aux États-Unis la semaine dernière où il va étudier à l’université du Texas, à Dallas.

Puis, il espère travailler dans une entreprise américaine, de préférence chez Musk. «Je veux être recruté par Tesla pour mes compétences. Je ne veux pas de faveur», précise-t-il en espérant seulement qu’alors le patron, en personne, lui fera passer l’entretien d’embauche. Il dit aspirer avec lui à une discussion sur la colonisation de Mars et le risque d’extinction de l’humanité.

(AFP)

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