FootballLe journal de la Ligue des nations: épisode 2
Après Bad Ragaz, où elle a reçu Roger Federer, l’équipe de Suisse a retrouvé Shaqiri et fait étape en République tchèque. Et cette fois, les préoccupations sont surtout sportives.
- par
- Valentin Schnorhk Prague
Le parallèle est pertinent. Ce à quoi l’équipe de Suisse est confrontée en cette fin du mois de mai et ce début du mois de juin s’apparente à une course à étapes. Le prologue à Bad Ragaz était serein. Ce n’est pas là que tout se joue: c’était une parade plus joyeuse que nerveuse.
En revanche, les choses sérieuses ont commencé en prenant l’avion pour Prague mardi. Parce qu’il y a déjà des écarts à creuser dans cette Ligue des nations, contre la République tchèque jeudi soir (20h45). Échos de stage.
Shaqiri trop court…
De Bad Ragaz, Xherdan Shaqiri n’aura rien vu. Attendu lundi après avoir joué avec Chicago durant le week-end, il n’est arrivé que mardi à midi à Zurich, son vol ayant été retardé. Il a ainsi directement ou presque embarqué pour Prague avec l’équipe. Son premier entraînement avec le groupe? Mercredi, en veille de match. «Ça ne ferait pas sens de l’aligner d’entrée», a balayé Murat Yakin. Il ne sera donc pas titulaire jeudi. Mais à disposition pour entrer en jeu.
…et Akanji touché
Ce ne sera pas le seul absent majeur du onze de départ du sélectionneur. Manuel Akanji s’entraîne à part depuis quelques jours. Rien de grave, dit-on du côté de l’encadrement de l’équipe de Suisse. Il est touché au genou gauche. Et ne sera donc pas aligné à Prague. À sa place, Fabian Schär accompagnera très vraisemblablement Nico Elvedi.
Un arbitre allemand
La rencontre sera dirigée par l’arbitre allemand Daniel Siebert. Ce dernier était présent au dernier Euro, mais c’est la première fois qu’il siffle un match de l’équipe nationale. Il était en revanche l’arbitre de la rencontre de Ligue des champions entre Young Boys et l’Atalanta Bergame (3-3) au Wankdorf en novembre dernier.
Environ 600 supporters suisses
Ce sont 600 supporters suisses qui ont pris leur billet pour la rencontre de jeudi au Sinobo Stadium, l’enceinte du Slavia Prague. Le même total est attendu à l’Estadio José Alvalade de Lisbonne dimanche. Du moins en ce qui concerne le virage suisse. Pas impossible que ce chiffre soit un petit peu gonflé avec le week-end de Pentecôte.
Billets, petite cacophonie
En parlant public, l’ASF a dû gérer une mini-crise mercredi. En conférence de presse, Adrian Arnold, le directeur de la communication, a informé les médias des billets déjà vendus pour les deux rencontres de Genève: 22’000 pour le match contre l’Espagne jeudi 9, 23’000 pour celui face au Portugal dimanche 12. «Il y a encore des places disponibles», a annoncé le porte-parole.
Sauf que voilà, sur la plate-forme Ticketmaster, les billets disponibles sont rares, voire absents pour le second match. Remarque a été faite à l’ASF, qui s’est empressé de comprendre d’où venait le problème. Quelques minutes plus tard, la réponse est tombée: un quota de tickets est bloqué, car réservé aux différents partenaires de l’ASF.
Mais il sera débloqué ces prochains jours: dès le vendredi 3 juin pour le match contre l’Espagne, puis le mardi 7 juin pour celui contre le Portugal. L’objectif: remplir deux fois de suite la Praille, qui a une capacité très exacte de 27’444 places pour ces rencontres.
Federer, la question récurrente
C’est le genre de visiteur qu’on ne néglige pas. Alors quand Roger Federer est passé à Bad Ragaz lundi dernier, un bon paquet de joueurs en a profité pour prendre la photo-souvenir. «Je ne l’avais jamais rencontré», dira par exemple Silvan Widmer. Forcément, tous les joueurs à être passés au micro depuis lundi ont été interrogés sur cet invité surprise: «Une source d’inspiration», ont-ils tous dit en substance. Unanimité surprenante.