Ski alpin: Beat Feuz: «La famille est la première priorité»

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Ski alpinBeat Feuz: «La famille est la première priorité»

Le Bernois spécialiste de descente s’est expliqué sur sa retraite lundi à Bormio. Il y a tenu une conférence de presse pour détailler ses sensations et ses raisons.

Rebecca Garcia
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Beat Feuz disputera sa dernière course, à Kitzbühel.

Beat Feuz disputera sa dernière course, à Kitzbühel.

Getty Images via AFP

Wengen et Kitzbühel, puis la boucle sera bouclée. Beat Feuz a tenu à expliquer les raisons de sa retraite sportive, lundi à Bormio. Très souriant, le Bernois s’est montré totalement en paix avec sa décision. Il a rapidement parlé de son corps, qui l’empêchait d’atteindre les podiums en ce début de saison. «On connaît mes problèmes aux genoux. J’ai dû faire beaucoup d’efforts et prendre beaucoup de temps pour remettre mon corps en forme, je ne suis plus prêt à le faire», a-t-il calmement affirmé.


S’il n’avait pas encore atteint le podium cette saison - sa meilleure performance est une cinquième place en descente à Lake Louise - Beat Feuz semblait capable de remonter une fois de plus sur la boîte. Mais outre le corps, un bon descendeur doit aussi avoir la tête. Et Beat Feuz tient à se concentrer sur sa famille. «La famille est la première priorité», a confié le Bernois, sourire aux lèvres en évoquant le plaisir et la bonne entente qui règne chez lui. C’est désormais quelque chose qui lui manque au moment de chausser les skis. «Vous avez l’entraînement, le ski, les déplacements en Amérique du Nord…», a détaillé «Kugelblitz». Soit autant de moments qui l’éloignent de sa compagne et de ses deux filles.


Il a d’ailleurs appelé Katrin Triendl, sa compagne, au moment de prendre sa décision. C’était à Lake Louise, à l’arrivée de la première course de la saison. «Sur le moment elle a été très surprise», a-t-il reconnu en rigolant. Peu de personnes étaient dans la confidence, et ce afin d’éviter la moindre fuite.


Désormais, Beat Feuz attend avec impatience les dernières courses de sa grande carrière. Et en particulier, Wengen et Kitzbühel, deux classiques auxquelles il tenait à dire au revoir. Ensuite, il réfléchira davantage à l’avenir et à ses nouvelles occupations. «Ce n’est pas un stress actuellement. Pour l’instant je suis toujours un skieur, et le serai jusqu’à Kitzbühel», a tranché le Bernois.

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