Il tente de chasser les occupants de sa maison et finit en garde à vue

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France voisineIl tente de chasser les occupants de sa maison et finit en garde à vue

Un conflit entre un propriétaire et une famille de Roms a pris de sérieuses proportions près d’Annecy (F).

J.Z
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Le propriétaire ne pouvait se résoudre à voir la maison de ses défunts parents à nouveau occupée (photo d’illustration)

Le propriétaire ne pouvait se résoudre à voir la maison de ses défunts parents à nouveau occupée (photo d’illustration)

Getty Images/iStockphoto

C’en était trop pour ce propriétaire de Seynod, près d’Annecy (F), qui voyait sa maison familiale squattée une troisième fois en cinq ans. Selon «Le Dauphiné Libéré», l’homme avait signalé à la gendarmerie locale le 13 avril dernier qu’une famille de Roms s’était installée sur sa propriété. Mais sur place, les militaires constatent la présence de deux enfants et d’un nourrisson et ne donnent donc pas l’ordre d’expulsion.

Un scénario que le propriétaire, élu d’une commune de la région, ne connaît que trop bien: si la famille n’est pas partie sous 48 heures, il ne sera plus possible de la déloger. Deux jours plus tard, il se rend donc sur sa propriété avec un ami et fait mine de murer l’entrée de la maison.

Bombe lacrymogène

Mais le coup de bluff échoue et le ton monte, relate «Le Dauphiné», une occupante posant la main sur un couteau et le propriétaire faisant usage d’une bombe lacrymogène. Les squatteurs ouvrent les fenêtres, les enfants crient et les gendarmes sont dépêchés sur place dans la foulée. Après avoir écouté les différents protagonistes, ces derniers décident de placer le propriétaire en garde à vue. Il sera libéré dans la soirée. Convoqué le 22 avril, il reconnaîtra un comportement excessif.

Selon «Le Dauphiné Libéré», l’histoire ne s’arrête toutefois pas là. Dans la nuit du 20 au 21 avril, la famille de Roms est interceptée à Chamonix. Aux douaniers, ils assurent que c’est le propriétaire qui les a conduits pour qu’ils rejoignent l’Italie. Faits que ce dernier, disposant d’un alibi, peut démentir. Depuis, il a fait sceller sa maison familiale, en attendant qu’elle soit vendue.

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