BienneLe drapeau du HC Bienne reste sur la mairie
Le maire Erich Fehr digère la défaite de son club de hockey en finale de National League, contre Genève Servette.
- par
- Vincent Donzé
Passé hier soir dans le vestiaire des joueurs biennois, le maire de Bienne a rendez-vous aujourd’hui à 13 heures à Iserlohn, une ville allemande jumelée avec la cité bilingue depuis 1959. Au lendemain de la finale de National League de hockey perdue par son club de cœur contre Genève-Servette, Erich Fehr s’est rendu à 7 heures à l’aéroport de Genève-Cointrin pour un vol à destination de Francfort.
Avec les autorités d’Iserlohn, Erich Fehr pourra bomber le torse: les joueurs biennois jaunes et rouges sont vice-champions alors que les bleus et blancs d’Iserlohn Roosters ont terminé leur championnat au 13e rang avec 73 points en 56 matches, devant les deux relégués, dans un championnat remporté par Munich.
Exit le drapeau ukrainien: «Pour quelques jours encore, le drapeau du HC Bienne reste sur la mairie. Au moins jusqu’à la fête du club qui se déroulera ce samedi», confie Erich Fehr, qui répond à trois questions dans le train qui l’emmène à Iserlohn:
Bienne était perçue comme une ville romande pendant la finale. Le restera-t-elle?
Hier soir encore, un Genevois m’a demandé si on parlait français à Bienne… Quand même! Cette méconnaissance m’étonne, mais le HC Bienne a participé au rayonnement de notre ville et l’idée, c’est de faire une revanche romande l’an prochain contre Genève, Lausanne ou Fribourg…
…ou Ajoie?
Oui! Je n’y avais pas pensé. Le succès d’un club, c’est une bonne pub pour le sport, mais c’est aussi un facteur de cohésion. Bienne n’avait plus vécu pareil engouement depuis l’Expo.02!
Avec quel bénéfice?
Notre ville possède un atout supplémentaire dans sa qualité de vie, ajouté à son offre culturelle et sa situation géographique. Un succès collectif, c’est bon pour le moral: ça procure une fierté, celle d’être Biennois!