Guerre Israël-Hamas: L’Allemagne se dit exposée à un risque «réel» d’attentats

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Guerre Israël-HamasL’Allemagne se dit exposée à un risque «réel» d’attentats

Avec la guerre au Proche-Orient, le renseignement allemand parle d’un danger «au plus haut niveau» depuis longtemps et craint des «projets contre des grands événements» publics.

Les autorités et la police allemandes craignent des «projets potentiels d’attaques contre la sécurité des Juifs, des institutions israéliennes, mais aussi des grands événements» publics dans le pays.

Les autorités et la police allemandes craignent des «projets potentiels d’attaques contre la sécurité des Juifs, des institutions israéliennes, mais aussi des grands événements» publics dans le pays.

AFP

Le renseignement intérieur allemand a mis en garde, mercredi, contre le risque, «réel» et «au plus haut niveau depuis longtemps», d’attentats islamistes dans le pays, en raison de la guerre entre Israël et le Hamas. «Nous voyons des appels dans la mouvance djihadiste à des attaques et à ce qu’Al-Qaïda et le groupe État islamique s’associent au conflit du Moyen-Orient», a déclaré le directeur de l’Office fédéral de la protection de la Constitution, Thomas Haldenwang.

Cette mise en garde publique – rare venant de cet organisme en Allemagne – démontre l’inquiétude des autorités, qui craignent des «projets potentiels d’attaques contre la sécurité des Juifs, des institutions israéliennes, mais aussi des grands événements» publics dans le pays.

Les autorités allemandes s’inquiètent de l’importation du conflit dans leur pays depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre, sur le sol israélien depuis la bande de Gaza. En représailles, Israël, qui a juré d’»anéantir» le Hamas, a bombardé sans relâche la bande de Gaza jusqu’à l’entrée en vigueur d’une trêve, vendredi.

Le 2 novembre, l’Allemagne a notamment interdit les activités sur son sol liées au Hamas, en particulier celles de l’association Samidoun. Ce réseau affirme soutenir les prisonniers palestiniens et avait notamment distribué des pâtisseries à Berlin, pour célébrer «la victoire de la résistance» après l’attaque du 7 octobre.

Extrémistes de gauche ou de droite, palestiniens, turcs ou allemands

Les renseignements pointent également du doigt d’autres dangers, comme «les extrémistes palestiniens, extrémistes de droite turcs, extrémistes de gauche allemands et turcs», qui «diffusent de la haine, de l’agitation, de la propagande ou des fake news sur les réseaux sociaux» à propos du conflit.

Dans le même temps, «les extrémistes de droite allemands profitent de la situation actuelle pour faire de l’agitation contre les musulmans et les migrants», a dit le renseignement.

(AFP)

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