FestivalPaléo: pourquoi le son de la scène Véga fait l’unanimité
La nouvelle scène a offert des moments d’exception grâce à sa qualité acoustique. Un technicien nous explique son secret.
- par
- Fabio Dell'Anna
La scène Véga est la vedette de cette 45e édition au Paléo. Ce nouveau lieu qui a pris ses aises sur les hauts du site gratifie chaque soir les festivaliers et les artistes d’un son impeccable. On a pu s’en rendre compte mardi déjà avec -M-, puis lors des performances de Suzane ou de Roméo Elvis. Jérôme Burri, technicien du son chez Hyperson, nous a expliqué être «heureux» des retours: «C’est une configuration qu’on connaît, car c’est un peu la même qu’on avait aux Arches. Nous avions déjà une bonne presse à ce moment-là.»
Il souligne que les productions des musiciens sont particulièrement ravies. «Feu Chatterton! ou encore -M- ont été très satisfaits. Après 15 minutes de balance, le tour était joué. C’est la confirmation qu’on a bien fait notre travail.»
Comment le technicien explique ce si bon résultat? «La jauge entre la scène et le public est assez bien faite. On n’a pas des longueurs de fou à couvrir comme la Grande Scène. La régie se trouve à 50 mètres, c’est une distance idéale pour une scène comme la Véga. Dès que l’on est au-delà des 70 mètres, cela devient un autre défi avec d’autres problématiques.» Il précise que la forme de la scène n’a aucune incidence sur le rendu.
«Contre le vent, on ne peut rien faire»
La Grande Scène, en revanche, n’a pas droit aux mêmes éloges depuis le début de festival. «Ce sont nos amis concurrents, donc je ne vais pas commenter», dit en rigolant Jérôme Burri avant d’ajouter: «C’est gratifiant pour nous. C’est bien pour l’image de l’entreprise. Nous sommes un peu la seule compagnie à ne pas s’être diversifiée dans la lumière ou autres. Nous ne faisons que du son. C’est une super belle carte de visite.»
Mais des pépins ne sont pas impossibles. Comme les rafales de vent. «On ne peut rien pour ça. À cause d’un vent latéral, c’est sûr que la transmission du son ne sera pas la même. Si l’air bouge, on est battu.»