Royaume-Uni: Premier feu vert pour un vol transatlantique au kérosène durable

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Royaume-UniPremier feu vert pour un vol transatlantique au kérosène durable

Le 28 novembre, à Londres, un appareil de Virgin Atlantic pourrait décoller avec du carburant fait d’huiles usagées, de résidus de bois ou d’algues. Washington, Dublin et Ottawa doivent encore dire oui.

Virgin Atlantic prévoit de faire décoller, le 28 novembre, un Boeing de l’aéroport londonien d’Heathrow, à destination de JFK, à New York, avec du carburant «durable».

Virgin Atlantic prévoit de faire décoller, le 28 novembre, un Boeing de l’aéroport londonien d’Heathrow, à destination de JFK, à New York, avec du carburant «durable».

AFP

Le premier vol transatlantique au monde propulsé uniquement au carburant pour aviation dit durable, qui doit s’envoler le 28 novembre de Londres, a reçu, lundi, le feu vert du régulateur aérien britannique, la CAA. Celle-ci a délivré à la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic «un permis pour effectuer le premier vol transatlantique au monde utilisant 100% de carburant d’aviation durable (SAF)».

Virgin Atlantic devra encore obtenir l’autorisation des régulateurs américain, irlandais et canadien, car le vol passera dans l’espace aérien de ces pays.

Produits à partir d’huiles usagées, résidus de bois ou algues, les SAF sont utilisables en complément du kérosène (jusqu’à 50%) dans les avions actuels. Ils sont considérés comme le principal levier de décarbonation du secteur pour les décennies à venir, mais leur production reste balbutiante et ils sont chers.

Virgin Atlantic prévoit de faire décoller, le 28 novembre, de l’aéroport d’Heathrow, à Londres, un Boeing 787, équipé de moteurs Rolls-Royce fonctionnant uniquement avec ce carburant, à destination de l’aéroport JFK de New York.

Londres apportera jusqu’à un million de livres

En décembre dernier, le gouvernement britannique avait annoncé qu’il soutiendrait «jusqu’à un million de livres» (1,1 million de francs) ce projet, mené par la compagnie aérienne en collaboration avec l’avionneur américain Boeing, le motoriste britannique Rolls-Royce ou encore le géant des hydrocarbures BP.

L’autorisation accordée lundi «fait suite à un programme d’examens techniques» menés par le régulateur, y compris des essais au sol sur un moteur Rolls-Royce Trent 1000, a précisé la CAA.

(AFP)

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