Affaire Mila – Cinq nouveaux accusés jugés pour harcèlement et menaces de mort

Publié

Affaire MilaCinq nouveaux accusés jugés pour harcèlement et menaces de mort

Le parquet de Paris a annoncé mercredi l’arrestation de quatre femmes et un homme suspectés d’avoir cyberharcelé Mila, une ado qui avait publié une vidéo polémique sur l’islam en 2020.

Mila a été la cible d’un raz-de-marée de haine après avoir répondu en janvier 2020 à des injures sur les réseaux sociaux sur son orientation sexuelle par le biais d’une vidéo véhémente sur l’islam. Onze personnes ont été condamnées en juillet dernier pour l’avoir menacée et harcelée en ligne.

Mila a été la cible d’un raz-de-marée de haine après avoir répondu en janvier 2020 à des injures sur les réseaux sociaux sur son orientation sexuelle par le biais d’une vidéo véhémente sur l’islam. Onze personnes ont été condamnées en juillet dernier pour l’avoir menacée et harcelée en ligne.

AFP

Cinq nouvelles personnes, interpellées le 28 septembre et suspectées d’avoir cyberharcelé et menacé de mort Mila après sa publication d’une vidéo polémique sur l’islam, seront jugées en avril, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Paris.

Quatre femmes et un homme, âgés de 18 à 38 ans et originaires de Seine-et-Marne, de l’Ardèche, de l’Yonne et du Doubs, ont été placés en garde à vue le 28 septembre, a indiqué le parquet de Paris, confirmant une information du «Parisien». Ils seront jugés les 11 et 12 avril pour «harcèlement moral en ligne» et «menaces de mort».

En juillet, le Tribunal correctionnel de Paris a déjà condamné à des peines de quatre à six mois de prison avec sursis dix personnes pour «harcèlement en ligne» et la onzième, une jeune femme de 18 ans, pour «menaces de mort». Un douzième prévenu a bénéficié d’un vice de procédure et le dernier a été relaxé faute de preuves.

Contrainte de quitter son lycée

Concernant les cinq personnes qui seront jugées en avril, quatre d’entre elles se voient reprocher des messages diffusés avant le procès, selon une source proche de l’enquête, tandis que le message incriminé concernant la cinquième personne serait postérieur au procès.

Mila a été la cible d’un raz-de-marée de haine après avoir répondu en janvier 2020 à des injures sur les réseaux sociaux sur son orientation sexuelle par le biais d’une vidéo véhémente sur l’islam. Alors âgée de 16 ans et demi, elle avait été contrainte de quitter son lycée. Elle vit depuis sous protection policière.

Elle s’était attiré une nouvelle salve de menaces après la publication d’une seconde vidéo polémique, le 14 novembre 2020.

( )

Ton opinion