FootballAvec Dallas et McNair, l’Irlande du Nord a aussi sa paire de revenants
Au rayon des retours providentiels, la Suisse n’est pas la seule à trouver de l’espoir. Le sélectionneur nord-irlandais pourra compter sur deux joueurs importants, absents le mois dernier, pour le match de samedi (20h45) à La Praille.
- par
- Valentin Schnorhk Genève
Au rayon des retours, la Suisse n’a pas à se plaindre. Mais l’Irlande du Nord a aussi droit à sa petite dose d’assurance supplémentaire. Peut-être pas de la même valeur que ceux de Xherdan Shaqiri ou Breel Embolo, pour ne citer qu’eux, mais Ian Baraclough, le sélectionneur nord-irlandais, a des raisons de se réjouir: pour la partie de samedi (20h45) à Genève, il récupèrera Stuart Dallas et Paddy McNair. Et ce n’est vraiment pas négligeable.
Valorisé par Bielsa
Stuart Dallas, d’abord, bénéficie d’une jolie cote. Le joueur polyvalent de Leeds United, capable d’occuper tout le côté droit ou même un rôle un peu plus axial, est un élément qui compte dans la sélection nord-irlandaise. «Il est très important pour sa mentalité de gagnant», relevait Ian Baraclough en conférence de presse vendredi. A 30 ans, l’homme a 56 sélections à son actif et est le vice-capitaine de cette formation coriace. Et même si ses prestations sont moins éclatantes avec le Leeds de Marcelo Bielsa cette année, son impact demeure capital pour la sélection Green and White.
«Tous les joueurs naviguent entre les sommets et des creux durant leurs carrières, et Stuart a dû faire avec beaucoup de hauts et de bas, que ce soit en tant que joueur nord-irlandais dans le championnat local ou lorsqu’il a pour la première fois évolué en Angleterre, en étant prêté à Northampton, a minimisé son sélectionneur, dans des propos rapportés par le Belfast Telegraph cette semaine. Son parcours est agité. Nous en avons parlé des tonnes de fois. Il a la force de caractère d’affronter des périodes compliquées.» A croire que Stuart Dallas ne redoute que la mort.
Parce que parti de très bas (la ligue nord-irlandaise, puis les troisième et quatrième divisions anglaises), Dallas a eu une trajectoire remarquable, et forcément valorisée par un certain Marcelo Bielsa. Promu sous les ordres du technicien argentin en Premier League en 2020, il a confirmé sa progression la saison passée, en s’établissant comme un joueur fiable de l’un des meilleurs championnats au monde. Et avec les honneurs: Dallas a en effet été deux fois récompensé du titre de joueur de l’année au sein de son club.
Le brassard pour McNair
Il n’est pas le seul revenant à avoir reçu pareille distinction. A Middlesbrough, en Championship, Paddy McNair a eu droit au même honneur au printemps dernier. Il fait également partie des cadres de la troupe de Baraclough. Il devrait même porter le brassard de capitaine, comme le veut la tradition nord-irlandaise: le cadeau pour tout joueur qui fête sa 50e cape.
Le joueur formé à Manchester United (26 ans) est attendu pour renforcer l’axe du milieu de terrain. Ou peut-être la défense centrale. Il en est capable. D’autant plus que l’arrière-garde devra une nouvelle fois de plus faire sans Jonny Evans, l’expérimenté axial de Leicester. Encore blessé (comme le mois dernier), il n’a pas fait le déplacement de Genève. Un absent de marque. Comme Granit Xhaka côté suisse. Mais le niveau général a tout pour être relevé par rapport à Belfast.