Roger Waters affirme que le gouvernement ukrainien en veut à sa vie

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TraquéRoger Waters affirme que le gouvernement ukrainien en veut à sa vie

Le cofondateur de Pink Floyd a assuré au magazine Rolling Stone qu’il était sur une «liste noire de mise à mort» pour ses commentaires sur la guerre.

Roger Waters, 79 ans, avait remis en question la position de l’Ukraine dans la guerre en tant que victime de l’invasion russe.

Roger Waters, 79 ans, avait remis en question la position de l’Ukraine dans la guerre en tant que victime de l’invasion russe.

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Roger Waters a affirmé qu’il était sur une «liste noire» ukrainienne après ses commentaires sur l’invasion russe.

Dans une interview accordée à «Rolling Stone» et publiée mardi 4 octobre, le cofondateur de Pink Floyd a réaffirmé sa position sur l’invasion de la Russie en Ukraine. Dans une lettre ouverte, le musicien avait remis en question la position de l’Ukraine dans la guerre en tant que victime. Ses concerts avaient alors été annulés en Pologne en septembre.

Roger Waters a répondu aux critiques et expliqué pourquoi il ne soutient pas la résistance ukrainienne.

«C’est une guerre inutile, déclare l’artiste britannique à «Rolling Stone». Et ces gens ne devraient pas être en train de mourir. Et la Russie n’aurait pas dû être encouragée à envahir l’Ukraine après avoir essayé pendant vingt ans de l’éviter en suggérant que les gouvernements occidentaux prennent des mesures diplomatiques. »

«Je suis sur cette putain de liste»

Roger Waters, 79 ans, affirme également qu’il a été pris pour cible en Ukraine en raison de ses commentaires. «N’oubliez pas que je suis sur une liste de mise à mort soutenue par le gouvernement ukrainien. Je suis sur cette putain de liste, et ils ont tué des gens récemment. Mais quand ils vous tuent, ils écrivent «liquidé» sur votre photo. Eh bien, je suis l’une de ces putains de photos», s’alarme-t-il.

Une organisation ukrainienne d’extrême droite a en effet placé le nom de Roger Waters sur une liste de centaines de milliers de soi-disant ennemis de l’État, rapporte «ET Canada». Sur le site Web, on peut lire qu’il ne s’agit pas d’une «liste de personnes à exécuter», mais plutôt d’une «information destinée aux autorités chargées de faire respecter la loi et aux services spéciaux».

(Lematin.ch / Cover Media)

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