Guerre en Ukraine: Un jeune Russe ouvre le feu dans un centre de recrutement

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Guerre en UkraineUn jeune Russe ouvre le feu dans un centre de recrutement

Un militaire a été grièvement blessé par un individu de 25 ans, lundi en Sibérie. Selon Kiev, le tireur préférait faire de la prison plutôt que de partir en guerre.

Le jeune homme a ouvert le feu alors que plusieurs personnes se trouvaient dans la pièce.

Le jeune homme a ouvert le feu alors que plusieurs personnes se trouvaient dans la pièce.

Capture d’écran Twitter

Un homme a ouvert le feu lundi dans un centre de recrutement de l’armée russe en Sibérie. Il a blessé grièvement un militaire qui y travaillait, a indiqué un responsable, en pleine mobilisation partielle pour combattre en Ukraine. «Le commissaire militaire Alexandre Elisseïev est en réanimation, dans un état très grave (…) Le tireur a été immédiatement arrêté. Il sera obligatoirement puni!» a indiqué sur Telegram, le gouverneur de la région d’Irkoutsk, Igor Kobzev.

Il a précisé que la fusillade a eu lieu dans le centre de recrutement militaire d’Oust-Ilimsk, une ville industrielle située en pleine Sibérie, à 600 kilomètres au nord d’Irkoutsk. Dans un communiqué, le Comité d’enquête russe a précisé que le suspect était un habitant de cette ville, âgé de 25 ans. «J’ai honte qu’une telle chose se produise à un moment où, au contraire, nous devrions être unis, et ne pas se battre les uns contre les autres, mais contre les menaces réelles», a ajouté le gouverneur.

«Nous allons tous rentrer à la maison»

Sur Twitter, Anton Gerashchenko, conseiller du ministre de l’Intérieur ukrainien, affirme que le jeune homme «a préféré la prison plutôt que d’aller mourir en Ukraine». L’homme ajoute que des témoins l’ont entendu crier: «Personne ne partira à la guerre, nous allons tous rentrer à la maison, maintenant.»

Cet incident survient alors que des protestations se sont fait entendre en Russie contre la mobilisation partielle ordonnée le 21 septembre, par Vladimir Poutine. Selon l’ONG OVD-Info, plus de 2300 personnes ont été interpellées depuis cette annonce lors d’actions contre la mobilisation militaire. D’importants départs de Russes vers des pays frontaliers ont également été signalés.

(afp/joc)

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