FootballYoung Boys valeureux mais battu par Leipzig
Les Bernois ont fini par craquer à un quart d’heure de la fin, lors de la 1re partie du groupe G de la Ligue des champions, face aux Allemands du RB Leipzig (1-3).
- par
- Robin Carrel Berne
Il a manqué un petit peu de tout aux champions de Suisse pour réussir leur entrée dans cette Ligue des champions. Les Bernois ont bien réagi après un début raté et ils ont longtemps pu se reposer sur l’immense talent de leur gardien Anthony Racioppi. Mais la différence de talent sur le pré a fini par se voir au tableau d’affichage. Face aux 150 millions d'euros dépensés par les Allemands sur le marché des transferts cet été, les quelque 4 millions de francs lâchés par la troupe de Raphaël Wicky ont longtemps paru être un sacré bon taux de change. Mais les miracles, surtout ceux du portier suisse, ça marche un temps. Pas toujours 90 minutes.
Selon l'expression consacrée, «il ne fallait pas être en retard au Wankdorf», mardi soir. Openda a d'abord manqué le cadre de peu, lors de la 1re minute. Forsberg a ensuite vu son tir de 20 mètres être contré de justesse après 1'18''. Pile 32 secondes plus tard, c'est Poulsen qui n’a pas été loin du 0-1. Racioppi a fini par plier après 2 minutes et 32 secondes, sur une tête de Simakan. De quoi mettre la tête des Bernois sous l’eau, mais ils ne se sont pas noyés.
Sous le choc pendant quelques minutes, la formation de Raphaël Wicky a de mieux en mieux respiré au fil des minutes. C’est d’abord Lauper qui a redonné de l’air aux siens, d’une belle frappe de 20 mètres juste à côté (32e). Elia, dans la foulée, a fait s’enflammer un public qui n’attendait que ça, d’un tir de l’extérieur du pied en pleine lucarne, qui valait à lui seul le déplacement dans la capitale.
Le Milan AC a tout essayé contre Newcastle
Dans l’autre match avancé en début de soirée, mais cette fois dans le groupe F, le Milan AC s’est bien repris, après la rouste encaissée lors du dernier derby contre l’Inter (5-1). Les Lombards ont dominé dans les grandes largeurs Newcastle, mais ne sont pas arrivés à pousser le ballon au bon endroit, malgré 17 occasions et 25 tirs, dont 9 envois cadrés. Point noir de la soirée, les Rossoneri semblent avoir perdu les services de Mike Maignan pour longtemps. L’international français a dû sortir à la 77e.
Les Lipsiens se sont repris après la pause et ont dû remettre plusieurs fois l’ouvrage sur le métier pour y arriver. Racioppi s’est montré au point devant Openda et Poulsen (48e). Le cerbère du bout du Léman a aussi réussi à ne pas tomber dans le piège tendu par le prodige Simons, qui a trop cherché le penalty à la 52e (même appelé par la VAR, l'arbitre l'a encore refusé). Mais le Genevois de 24 ans a réussi son plus bel exploit peu après l’heure de jeu, stoppant une tête à bout portant d’Openda.
La frappe tendue de 25 mètres de Schlager à la 74e a été la goutte qui a fait déborder le vase. Celle de Sesko dans les arrêts de jeu relèvera de l’anecdotique (92e).