Valais - Une «marche blanche» ce vendredi à Sion

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ValaisUne «marche blanche» ce vendredi à Sion

À la suite du décès d’une jeune fille de 14 ans placée dans un centre d’accueil, une marche blanche est annoncée à Sion en son souvenir ce vendredi. Pour dénoncer également des placements, qui seraient «abusifs».

Eric Felley
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Eric Felley
La détresse des jeunes

La détresse des jeunes

Getty Images

C’est une affaire très triste en Valais. Une jeune fille de 14 ans a mis fin à ses jours la semaine dernière dans un centre d’accueil pour enfants en difficultés ou pour des placements administratifs. Coïncidence, c’est là que se trouve également la jeune fille de 11 ans, pour laquelle Bernard Rappaz fait une grève de la faim depuis 42 jours. Ce dernier, qui a perdu 21 kilos, aura encore la force de se déplacer à Sion ce vendredi après-midi pour une «marche blanche» organisée en souvenir de la fille décédée.

Un hommage «dans la dignité»

«Nous disons non aux placements abusifs», écrit le groupe intitulé «Touche pas à mon enfant» sur Facebook, qui ajoute: «Nous sommes au front contre ceux qui cherchent à stigmatiser et à exclure les parents de la vie de leurs enfants». Ils veulent rendre hommage à cette jeune fille «dans la dignité pour partager avec elle un moment d’amour et d’attention auquel elle n’a pas eu droit».

Selon divers témoignages, cette jeune fille avait été placée par les services de la protection de l’enfance dans ce centre depuis près de deux ans. Elle aurait manifesté l’envie de retrouver sa famille valaisanne, chez l’un ou l’autre de ses parents qui sont séparés, mais ses demandes n’ont pas abouti. Les organisateurs de la marche blanche pointent du doigt les autorités de placement, que sont l’APEA et l’Office de protection de l’enfant.

Il n’y a pas de «placements abusifs»

Ce dernier est placé sous la responsabilité du Service cantonal de la jeunesse, dirigé par Christian Nanchen. Interpellé, il en appelle d’abord à respecter la douleur des familles qui ont vécu ce drame. Concernant des «placements abusifs», il estime que «ce n’est jamais le cas»: «Cela intervient soit à la demande des parents eux-mêmes, soit à une décision de justice, contre laquelle on peut recourir au Tribunal cantonal ou Tribunal fédéral. C’est parler de «placements abusifs», qui me paraît abusif.»

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