Hockey sur glace: Le bilan peu reluisant de la Suisse de Patrick Fischer

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Hockey sur glaceLe bilan peu reluisant de la Suisse de Patrick Fischer

L’équipe de Suisse n’a pas gagné le moindre match depuis le Mondial à Riga. Les autres statistiques de l’ère Fischer ne sont guère plus positives.

Ruben Steiger
par
Ruben Steiger
Patrick Fischer sera le sélectionneur de l’équipe de Suisse de hockey jusqu’en 2026.

Patrick Fischer sera le sélectionneur de l’équipe de Suisse de hockey jusqu’en 2026.

AFP

Que l’épopée du mois de mai 2018 au Danemark semble loin pour l’équipe de Suisse de hockey. Cette dernière enchaîne les désillusions depuis l’argent mondial glané à Copenhague. Malgré ces résultats sportifs en demi-teinte, la fédération n’a pas hésité à prolonger le contrat de Patrick Fischer, jusqu’en 2026, peu avant les Swiss Ice Hockey Games. Quelques jours après cette extension de mandat prématurée, il est temps de s’intéresser à quelques statistiques peu reluisantes de l’ère «Fischi».

Un bilan négatif en 2023

La Suisse n’a pas brillé lors des Swiss Ice Hockey Games, ce week-end à Zurich.

La Suisse n’a pas brillé lors des Swiss Ice Hockey Games, ce week-end à Zurich.

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Dimanche soir à Zurich, les Helvètes ont bouclé une campagne 2023 qui laissera un goût amer dans la bouche de tous les suiveurs de hockey du pays. Ceci à cause d’une seule et unique défaite. Celle concédée à Riga, le 25 mai, en quarts de finale du Mondial contre l’Allemagne. Plus globalement, les chiffres de l’année 2023 s’avèrent décevants pour une équipe voulant jouer dans la cour des grands. Les hommes de Fischer ont perdu 15 rencontres sur les 26 qu’ils ont disputés.

24% de succès à l’Euro Hockey Tour

L’Euro Hockey Tour permet à la Suisse de se frotter aux meilleures nations mondiales.

L’Euro Hockey Tour permet à la Suisse de se frotter aux meilleures nations mondiales.

Imago

Avec l’exclusion de la Russie, la Suisse a intégré l’Euro Hockey Tour - la meilleure division des matches de préparation - aux côtés de la Finlande, la Suède et la Tchéquie. Et les résultats montrent que la sélection de Patrick Fischer ne joue pas encore dans la même catégorie que ses trois concurrents. Elle ne s’est imposée qu’à 5 reprises en 21 sorties, soit 24% de victoires. Bien trop faible pour la septième nation mondiale.

La série noire contre la Suède

La Suisse n’y arrive pas contre la Suède. La finale du Mondial 2018 reste la défaite la plus douloureuse contre cet adversaire.

La Suisse n’y arrive pas contre la Suède. La finale du Mondial 2018 reste la défaite la plus douloureuse contre cet adversaire.

AFP

Quand on est aussi ambitieux que la Suisse, on se doit de régater avec les meilleures sélections de la planète. Les joueurs à croix blanche le font avec parcimonie en créant quelques fois la surprise contre le Canada, la Finlande ou la Tchéquie. Mais ces exploits s’avèrent bien trop rares. Il y a en revanche une formation contre qui ils ne gagnent jamais: la Suède. Jeudi à Zurich, la Suisse a subi la loi du Tre Kronor pour la 14e fois de rang. Le dernier succès remonte au 7 avril 2016, à l’occasion d’un match de préparation pour le Mondial.

Seulement trois victoires dans les matches couperets

Le plus gros échec de l’ère Fischer: l’élimination en quarts de finale du Championnat du monde 2023 face à l’Allemagne.

Le plus gros échec de l’ère Fischer: l’élimination en quarts de finale du Championnat du monde 2023 face à l’Allemagne.

AFP

Voici peut-être le chiffre qui fait le plus tache dans le bilan de Patrick Fischer et qui démontre sa difficulté à galvaniser ses troupes. Depuis son entrée en fonction en décembre 2015, la Suisse a joué dix matches à élimination directe. Elle n’en a gagné que trois. Dont deux lors de l’épopée de 2018. L’autre date de 2022 et le 8e de finale des Jeux olympiques. Le constat est limpide. Dès que l’enjeu s’élève, la Suisse n’y arrive pas.

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