TennisDjokovic et la Serbie ont refusé un test antidopage en Coupe Davis
L’équipe serbe devait subir un contrôle avant le quart de finale de jeudi face au Royaume-Uni. Jugeant le timing inadéquat, les Serbes ne s’y sont soumis qu’après le match.
- par
- Florian Vaney
Novak Djokovic et ses coéquipiers de l’équipe de Serbie de Coupe Davis ont refusé de procéder à un contrôle antidopage avant leur quart de finale remporté jeudi contre le Royaume-Uni (2-0). Ils s’y sont finalement soumis après la rencontre, selon Marca.
Décisif dans la qualification des Serbes pour les demi-finales, Djokovic a accepté de réaliser des prélèvements de sang et d’urine après sa victoire dans le deuxième simple face au Britannique Cameron Norrie (6-4, 6-4) à Malaga, a révélé vendredi le quotidien sportif espagnol, en citant des déclarations du joueur de 37 ans.
Le No 1 mondial a néanmoins critiqué les méthodes des représentants de l’agence mondiale antidopage présents sur place, expliquant ne pas comprendre pourquoi le test avait été programmé avant son match, au risque de perturber sa préparation. «Cela n’a pas de sens de le faire avant, sachant que je serai là après le match. Ils m’ont prévenu une heure et demie avant de commencer. J’ai mes routines d’avant-match et je n’ai pas à penser à ce moment-là à donner du sang ou de l’urine.»
En demi-finale de la Coupe Davis, épreuve déjà remportée en 2010 par Djokovic, la Serbie affrontera samedi l’Italie.
En réponse à la sortie acerbe de «Nole», l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) a défendu ses procédures antidopage. «Du fait du format des compétitions par équipes, parmi lesquelles la Coupe Davis, les équipes peuvent être notifiées du fait qu’elles ont été choisies pour le contrôle antidopage avant que les matches ne débutent et elles fournissent leurs échantillons quand elles sont prêtes, a expliqué à l’AFP un porte-parole de l’ITIA. «Entre la notification et la remise de l’échantillon, elles sont suivies par un membre de l’équipe antidopage.»