Tennis«Wimbledon est vraiment un endroit magnifique»
Le tournoi londonien a commencé lundi par une rencontre: Christian et Sandra, deux Neuchâtelois, ont vécu leur première dans le «Temple». Reportage.
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Christian et Sandra dans une des allées de Wimbledon.
JSAIl est 10 h 55 lundi. Les portes de Wimbledon sont ouvertes au public depuis quelques minutes lorsque l’on arrive à hauteur d’un couple dans l’allée située entre le Centre Court et la salle de presse.
Christian, avec sa veste rouge et blanche reconnaissable à plusieurs dizaines de mètres, et Sandra, petit pull violet sur les épaules en parfaite adéquation avec le décor bucolique de Church Road, descendent les marches vers les courts annexes du site. «On cherche le 10 pour voir la première Suissesse, Ylena In-Albon», nous glisse Madame, après que l’on a lancé la discussion.
«Les petits courts sont dans un espace condensé, c’est vraiment différent de Roland-Garros.»
Puisque nous allons au même endroit, on fait un bout de chemin ensemble. Le couple est arrivé dimanche à Londres, en provenance de Colombier, dans le canton de Neuchâtel. Après une heure de queue à l’extérieur du site, ils sont entrés en possession de billets pour le court No 1 et les annexes. Ça tombe bien, presque tous les représentants helvétiques sont programmés sur les petits terrains, sauf Stan Wawrinka (No 2).
En marchant, Christian fait part de sa première impression. «Les petits courts sont dans un espace condensé, c’est vraiment différent de Roland-Garros.» Il y a un mois, les deux tourtereaux étaient à Paris et ce n’était pas leur première fois dans le complexe situé à la Porte d’Auteuil. Ces passionnés se sont même rendus à l’US Open en 2015. «Mais ici, c’est vraiment un endroit magnifique», concède Sandra, assise sur un banc.
Achat utile
Non loin du team de l’Américaine Alison Riske, l’adversaire de Ylena In-Albon, Sandra encourage la Valaisanne, trop vite débordée en début de rencontre, et frappe dans ses mains malgré le double break réussi par Riske, quart de finaliste à Wimbledon il y a trois ans. Sur le court d’à côté, un certain Benoît Paire est là. «S’il gagne, ça va aller, cela devrait être assez tranquille», rigole Sandra. Il finira par s’incliner, mais sans fracas.
Il est 11h30, on joue depuis trente minutes (6-2 Riske) mais les premières gouttes descendent du ciel. L’averse envoie les joueuses au vestiaire tandis que le couple se met en quête d’un abri. En attendant, Sandra a tout prévu en mêlant l’utile à l’agréable avec l’achat d’un parapluie. «Il fallait bien ramener un souvenir d’ici», se marre-t-elle. Même le crachin londonien ne pouvait pas gâcher leur première dans le «Temple».

Sandra avec son nouveau parapluie.
JSA