Les Suissesses joueront pour leur pays: question d’honneur!

Surmonter la déception de la relégation. Telle est la mission de l’équipe nationale pour son dernier match de l’année, ce mardi à Parme (19h). Après l’exploit des Suissesses contre la Suède, vendredi, à Lucerne (1-0), leurs derniers espoirs de maintien en première division de la Ligue des nations se sont rapidement envolés.

La faute à la victoire surprise de l’Italie en Espagne, dans une partie commençant 1h30 plus tard. Assurées à la pause de terminer en tête du groupe D en raison du revers scandinave, les championnes du monde ont sombré au retour des vestiaires (2-3). Ce résultat laisse ainsi la Nati avec la lanterne rouge, à quatre longueurs de la Squadra Azzurra, avant la dernière journée.

«Peut-être que les deux matches auraient pu débuter à la même heure, a regretté Noelle Maritz. C’était une grosse déception, car nous avions montré une belle réaction face aux Suédoises», après les quatre revers initiaux. Mais la joueuse d’Arsenal ne veut pas non plus crier au scandale et tomber dans la polémique. «Si nous regardons nos performances sur l’ensemble de la compétition, nous n’avons tout simplement pas montré assez et pas obtenu assez de points», rappelle la latérale.

«Pour moi, il n’y a pas d’injustice, rajoute Reto Gertschen. Selon le règlement, ce n’est que le dernier match qui est fixé à la même heure. Avant, les coups d’envoi peuvent être décalés. Je n’ai pas d’influence là-dessus.» Le coach intérimaire se concentre sur sa dernière mission, finir l’année sur une note positive..

La Nati ne va pas se saborder pour cette dernière rencontre de l’année. «On joue pour notre pays, c’est une question d’honneur, annonce le chef du département Formation des entraîneurs de l’ASF. On veut apporter des émotions à la Suisse. Il y a encore des enjeux qui vont nous pousser à faire un bon match contre l’Italie». Suffisant pour remporter une deuxième bataille d’affilée? Outre Meriame Terchoune (suspendue) et Nadine Riesen (remplacée par Eva Bachmann), tout le monde était à «100% pour l’entraînement de veille de match», a confié le coach.

L’équipe de Suisse doit également montrer que le succès obtenu avec beaucoup de réussite contre les Nos 1 mondiales n’était pas le fruit du hasard. «Nous voulons poursuivre sur cette voie pour bien finir l’année, prévient Noelle Maritz. Nous allons rentrer sur le terrain pour gagner. Jusqu’à maintenant, les matches face aux Italiennes ont toujours été très serrés et disputés. Mais nous savons que c’est possible de les battre chez elles», rajoute la défenseure de 27 ans, en référence à la victoire 1-2 obtenue il y a deux ans lors des éliminatoires pour le Mondial.

Rééditer une telle performance permettrait à la Suisse de commencer 2024 du bon pied et montrer que l’équipe, à un an et demi de l’Euro à domicile, a un sacré potentiel.