Football: L’avenir de Manuel Akanji doit se préciser

Où jouera Manuel Akanji cette saison? Le défenseur central de l’équipe de Suisse a face à lui un certain brouillard. Toujours sous contrat avec le Borussia Dortmund jusqu’à la fin de la présente saison, Akanji n’était pas sur la feuille de match lors de la 1re journée de Bundesliga samedi, lors de la victoire 1-0 contre le Bayer Leverkusen. Qu’en est-il donc de sa situation, alors que les rumeurs d’un départ à l’Inter ont été relancées?

Il y a d’abord un état de fait: l’international aux 41 sélections est en vente depuis le début de l’été. Dans l’idée, le BvB, qu’il avait rejoint en 2018, ne compte plus sur lui depuis plusieurs mois. Il a en effet recruté Niklas Süle (en fin de contrat au Bayern Munich) et il a aligné 20 millions d’euros sur la révélation de Freiburg Nico Schlotterbeck. Deux défenseurs axiaux de formation. Autrement dit, Dortmund ne planifie plus avec Akanji et il entend bien trouver un acheteur, plutôt que de le voir partir libre d’ici un an. Le prix fixé: environ 20 millions d’euros.

De son côté, le Zurichois doit donc se trouver une porte de sortie. Au cours de l’été, plusieurs issues ont été évoquées, notamment en Premier League. Mais c’est vraisemblablement en Italie qu’il paraît le plus à même de rebondir. Sauf que ce n’est pas aussi simple que prévu. Selon le média allemand Sport1, la Juventus était sur le coup. Mais elle a vite été refroidie par les prétentions salariales d’Akanji. Ce dernier aurait en effet demandé un salaire de près de 13 millions d’euros. Les Bianconeri ont passé leur tour.

Leurs rivaux interistes pourraient eux se montrer plus sensibles à l’ancien Bâlois. À en croire La Gazzetta dello Sport, les Nerazzurri auraient en effet toujours un œil sur Akanji. En cas de départ de Milan Skriniar (au Paris Saint-Germain?), l’Inter le remplacerait bien par le Suisse. Du moins en revoyant la somme du transfert à la baisse. Pour l’Inter, ce serait plutôt 10 millions que les 20 espérés par le Borussia.

À trois semaines de la fin du mercato, le temps presse pour Akanji. À 27 ans, le choix qui se dresse face à lui n’est pas anodin: il lui faut continuer sa progression, dans un club de haut niveau, qui puisse si possible disputer la Ligue des champions. Tout en ayant une certaine garantie de temps de jeu. Question de rythme: la Coupe du monde arrive à grands pas et l’équipe de Suisse n’est jamais la même lorsque son leader en défense centrale est absent, ou en manque de compétition. Affaire à suivre.