Achille Lauro se baptise en direct au Festival de Sanremo

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Le chanteur de 31 ans a créé le buzz avec sa performance de «Domenica». Les téléspectateurs italiens sont partagés.

Le Festival de Sanremo a recommencé ce mardi 1er février. Il s’agit du plus grand concours de la chanson en Italie, qui a notamment lancé les carrières de Laura Pausini, Eros Ramazzotti ou encore plus récemment Måneskin. Ces derniers ont vu leur popularité exploser en remportant l’Eurovision l’an dernier.

Chaque année l’événement a réservé son lot de surprises et de scandales. L’artiste Achille Lauro, qui est à sa 4e participation, en est d’ailleurs un expert en la matière. En effet, le chanteur né à Vérone sait comment faire parler de lui. Par exemple, en body transparent lors de sa participation en 2020 ou encore en embrassant un homme devant une Italie puritaine en 2021, sans oublier son hommage en robe à la marquise Luisa Casati (voir le diaporama ci-dessus).

Il a été le premier à chanter sur la scène du théâtre Ariston. L’Italien de 31 ans est arrivé torse nu, ses tatouages mis en valeur, pour interpréter son titre «Domenica». Il était entouré du Harlem Gospel Choir de New York, l’un des chœurs gospel les plus célèbres au monde. Jusque-là tout va bien. À la fin de la prestation, Achile Lauro a conclu par un véritable baptême qui, dans les prochaines heures, a créé une polémique sur le web. Le roi du buzz a encore frappé. Sur Twitter, il devient le sujet le plus tendance en Italie avec 25’000 tweets en une soirée.

Si ses fans l’ont applaudi, plusieurs internautes l’ont insulté et n’ont pas compris ce geste. «Ce n’est pas un exemple pour les enfants» ou encore «Vous ouvrez les festivités ainsi?!» peut-on notamment lire. Lucio Malan, sénateur du parti politique Fratelli d’Italia a écrit: «Achille Lauro profane le sacrement du baptême pendant que la chorale gospel chante «AlleluXX». Bravo! Et après ils demandent le respect et la tolérance. Honte à vous!»

L’artiste a tout de même expliqué sur Instagram sa performance en quelques mots: «Le début. Le premier instant. L’importance des premières fois. Je me suis interrogé sur le sens de la vie. Sur le sens de mon passage, de moi en tant qu’être humain. Cette scène est toujours la même. Moi, par contre, je ne le suis pas.»

Nous espérons que sa prochaine apparition cette semaine soit tout aussi mémorable. Sera-t-il le gagnant de cette 72e édition? Réponse le samedi 5 février.

(Lematin.ch)

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