HOCKEY SUR GLACE: Tim Berni aux Vernets: «Oui, ça a été une décision difficile»

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HOCKEY SUR GLACETim Berni aux Vernets: «Oui, ça a été une décision difficile»

La nouvelle recrue de GE Servette aurait aussi pu retourner chez lui, à Zurich. Mais le défenseur de 23 ans aspirait à un nouveau défi.

Simon Meier
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Simon Meier
Tim Berni pose tout sourire après sa première séance d’entraînement collective aux Vernets. Le Zurichois espère séduire Genève pour mieux rebondir en Amérique du Nord à l’occasion.

Tim Berni pose tout sourire après sa première séance d’entraînement collective aux Vernets. Le Zurichois espère séduire Genève pour mieux rebondir en Amérique du Nord à l’occasion.

LUCIEN FORTUNATI

Tim Berni a vécu un long été d’attente, à espérer que son club de Columbus mise sur lui en NHL. Il a ensuite eu droit à quelques semaines de réflexion du côté de chez lui, à Zurich; et puis tout s’est précipité. Débarqué mercredi à Genève, où son transfert a été officialisé dans la foulée, le défenseur de 23 ans a effectué son premier entraînement collectif avec les Aigles vendredi. Il sera sur la glace dès samedi soir à Berne, avec le maillot du champion de Suisse sur le dos.

Un choix qui en a surpris plus d’un, y compris parmi les proches du joueur. D’autres organisations étaient intéressées, à commencer par les ZSC Lions, club formateur du gaillard pour lequel il a déjà joué à 176 reprises en National League. C’était avant son départ en Amérique du Nord, voici deux ans.

«Le plus important pour moi, c’était de relever un nouveau défi, de sortir de ma zone de confort»

Tim Berni, nouveau défenseur de GE Servette.

«Oui, ça a été une décision difficile – c’est toujours difficile de penser au futur, alors qu’on ne sait justement pas ce qui peut se passer», admet Tim Berni. Zurich ou Genève? Le jeune homme ne cache pas que la question lui a coûté quelques nuits de sommeil. «Mais je pense que j’ai pris la bonne décision, sourit-il. Parmi tous les paramètres, le plus important pour moi, c’était de pouvoir m’exprimer dans un nouvel environnement, de relever un nouveau défi, de sortir de ma zone de confort. Je pense que cette équipe va me pousser à continuer à me développer.»

Le Zurichois arrive aux Vernets avec un statut flatteur de grand espoir du hockey helvétique, déjà doté d’une solide expérience. Mais il ne roule pas les mécaniques pour autant. «Que ce soit à Genève ou à Zurich, où il y a une telle concurrence, la première chose à faire, c’est de prendre sa place dans l’équipe, explique-t-il. Dans un tel championnat, tu n’arrives pas en étant le chef tout de suite, ça ne marche pas. Donc je vais commencer par retrouver mon jeu sur une plus grande surface de glace. Ensuite, j’espère aider l’équipe à gagner et, en fonction de mes performances, endosser un rôle clé.»

Deux compatriotes

GE Servette a annoncé la signature de son nouveau défenseur jusqu’en 2027. Mais Columbus conserve les droits du joueur, qui aspirera évidemment à retraverser l’Atlantique à la première occasion. «À long terme, mon but reste de retourner en NHL. À plus court terme, je veux contribuer à gagner des matches ici, en National League», résume Tim Berni, qui explique avoir appris à mieux défendre en Amérique du Nord, gagné en volume physique.

Ses épaules ne disent pas autre chose et pourraient s’avérer précieuses dès samedi sur la glace de la PostFinance Arena de Berne. Quant à son adaptation au sein du vestiaire, elle sera facilitée par ses deux compatriotes zurichois, Roger Karrer et Marco Miranda. Deux talents formés à Zurich qui ont fini par s’épanouir au bout d’un autre lac. 

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