Hockey sur glaceLe cri du cœur de la femme d’un ancien joueur du HC Lugano
En NHL, le gardien Elvis Merzlikins connaît un début de saison difficile et son épouse, qui est régulièrement insultée au stade, appelle au calme.
- par
- Emmanuel Favre
Les Blue Jackets de Columbus connaissent une entame de saison 2022-2023 compliquée dans le championnat de NHL. La fiche de l’équipe de l’Ohio, entraînée par le Britanno-Colombien Brad Larsen, après neuf rencontres: trois succès et six revers. Une maigre collecte qui lui vaut le 28e rang du classement général (32 équipes).
Autant dire que le canon, qui résonne après chaque but des Tuniques Bleues au Nationwide Arena, ne se fait guère entendre depuis le début du mois d’octobre.
La foule, où une partie d’entre elle en tout cas, ne vilipende ni la stratégie sportive du directeur général finlandais Jarmo Kekäläinen, ni les choix du coach en chef, ni la fragilité de la brigade défensive déjà transpercée à 37 reprises. Elle peste contre l’ancien gardien de Lugano Elvis Merzlikins (28 ans), dont les chiffres ne sont, il est vrai, guère éblouissants.
Les statistiques du portier letton à licence suisse, cerbère des Blue Jackets depuis 2019: 86,3% d’arrêts et une moyenne de 4,31 capitulations par sortie.
La virulence des attaques d’une frange des partisans a été révélée par l'épouse d’Elvis Merzlikins, Aleksandra, dans une story publiée dimanche sur son compte Instagram.
Extrait: «Toi et ton mari êtes des ordures.» Un autre: «Je lis que je bloque des fans et que mon mari a des problèmes mentaux.» Un autre encore: «Ce qui se passe sur la glace devrait rester sur la glace.»
Elle exhorte: «Assez de dénigrer, assez de montrer du doigt, assez d'espérer que quelque chose de mal arrive ou de souhaiter la mort de quelqu'un (...)» Elle précise encore que son mari n’est pas confronté à des problèmes de santé mentale.
Le cri du cœur d’Aleksandra Merzlikins sera-t-il entendu?
Ce dimanche, à 19h (suisse), Columbus sera en visite au New Jersey et se mesurera aux Devils du joueur de centre valaisan Nico Hischier et du défenseur zurichois Jonas Siegenthaler.