Le Kremlin conteste l’existence d’une impasse dans le conflit

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Conflit ukrainienLe Kremlin conteste l’existence d’une «impasse» dans le conflit

Le porte-parole du Kremlin a réagi aux propos du plus haut responsable militaire de Kiev.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

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Le Kremlin a assuré jeudi que le conflit en Ukraine ne se trouvait pas dans une «impasse», contestant des propos du plus haut responsable militaire de Kiev sur l’offensive qui dure depuis près de deux ans. «Non, le conflit n’est pas dans l’impasse», a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «La Russie poursuit sans relâche son opération militaire spéciale. Tous les objectifs fixés doivent être atteints», a-t-il ajouté.

M. Peskov répondait aux commentaires du commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valery Zaloujny, dans une interview à «The Economist». «Tout comme lors de la Première Guerre mondiale, nous avons atteint un niveau technologique tel que nous nous trouvons dans une impasse», a-t-il déclaré au journal. «Il n’y aura probablement pas de percée magnifique et profonde», a-t-il ajouté.

L’Ukraine mène depuis juin une lente contre-offensive pour tenter de libérer les territoires occupés de l’Est et du Sud. Mais, jusqu’ici, les avancées ont été très limitées. La ligne de front, longue de plus de 1000 km, n’a guère bougé depuis près d’un an et la libération de la ville de Kherson en novembre 2022.

Attaques en baisse autour d’Avdiïvka

Par ailleurs, jeudi, un porte-parole de l’armée ukrainienne a affirmé que le nombre d’attaques russes a «légèrement baissé» autour de la ville d’Avdiïvka, dans l’est de l’Ukraine, où les forces de Moscou menaient d’intenses assauts depuis plusieurs semaines.

«L’ennemi continue d’essayer d’encercler Avdiïvka, mais de façon moins active pour l’instant», a ajouté Oleksandre Chtoupoune. Quasiment située sur la ligne de front depuis 2014, cette cité industrielle se trouve à 13 km au nord de Donetsk, la capitale, sous contrôle de Moscou, de la région éponyme dont le président russe Vladimir Poutine a revendiqué l’annexion il y a un an.

(AFP)

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