France: peine alourdie pour celui qui avait dépecé un chat sur Snapchat

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Metz (F)Peine alourdie en appel pour celui qui avait dépecé un chat sur Snapchat

Un jeune Français a été condamné vendredi à 2 ans de prison, dont 8 mois ferme, après avoir diffusé des vidéos choquantes. En première instance, il avait pris 10 mois, dont 4 ferme.

La cour d’appel de Metz, dans l’est de la France, a alourdi vendredi la peine à l’encontre d’un jeune homme qui avait publié sur Snapchat des vidéos où on le voyait tuer puis dépecer un chat.

La cour d’appel de Metz, dans l’est de la France, a alourdi vendredi la peine à l’encontre d’un jeune homme qui avait publié sur Snapchat des vidéos où on le voyait tuer puis dépecer un chat.

Photo d’illustration/AFP

Un homme de 20 ans a été condamné vendredi en France à 2 ans d’emprisonnement, dont 8 mois ferme, pour avoir tué un chat et l’avoir dépecé en se filmant, avant de diffuser les vidéos sur Snapchat. En première instance, le prévenu avait été condamné à 10 mois d’emprisonnement, dont 4 mois ferme, mais le parquet avait fait appel de cette décision. Et la cour d’appel de Metz, dans l’est de la France, a alourdi sa peine vendredi.

Début novembre 2022, le jeune homme avait posté plusieurs vidéos sur le réseau social Snapchat, se montrant en train de dépecer un chat. Dans plusieurs messages, il expliquait avoir tué le chat en lui tirant une balle en plomb dans la tête. La SPA, les fondations Brigitte Bardot, 30 millions d’amis et Assistance aux animaux s’étaient portées parties civiles.

«La cour d’appel a bien pris conscience des faits commis par le prévenu, la peine est beaucoup plus satisfaisante que celle qui avait été prononcée en première instance», a réagi Me Laure Vayssade, avocate de l’association Stéphane Lamart pour la défense des droits des animaux, également partie civile dans le procès.

Forte hausse des violences contre les animaux domestiques

Entre 2016 et 2021, le nombre d’atteintes aux animaux domestiques a augmenté en France de 30% pour atteindre 12’000 faits constatés en 2021 (mauvais traitements, sévices graves et actes de cruauté notamment), avait annoncé fin octobre le Ministère français de l’intérieur. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en avait profité pour annoncer la création d’une division d’enquêteurs, composée de quinze policiers et gendarmes spécialisés, chargée «spécifiquement de la maltraitance animale».

La loi de lutte contre la maltraitance animale, promulguée le 30 novembre 2021, a renforcé les sanctions en vigueur: le fait de commettre des «sévices graves» ou un «acte de cruauté» envers un animal peut désormais engendrer des peines allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45’000 euros d’amende.

(AFP)

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