Michel Drucker: «Je ne peux pas revenir à la télévision chancelant et au ralenti»

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FranceMichel Drucker: «Je ne pouvais pas revenir à la télévision chancelant et au ralenti»

Le présentateur de 80 ans revient ses sur ses problèmes cardiaques et confie que sa plus grande peur était d’avoir un déficit sur le plan neurologique et intellectuel.

Fabio Dell'Anna
par
Fabio Dell'Anna
Michel Drucker préfère désormais parler de ses trois dernières années avec humour.

Michel Drucker préfère désormais parler de ses trois dernières années avec humour.

AFP

Victime d’importants problèmes cardiaques, Michel Drucker a dû être opéré en urgence et à deux reprises. Mais il s’est beaucoup reposé et est de retour dans «Vivement dimanche» sur France 3 depuis le 27 août. L’air un peu amaigri, il a gardé le même enthousiasme.

Invité sur les ondes de RTL, mardi 29 août 2023, le présentateur de 80 ans a assuré qu’il voyait désormais la vie différemment. «Je fais de plus en plus dans l’humour. J’ai choisi d’en rire. Chaque jour est un bonus, je ne suis pas passé loin de la catastrophe parce que ce qu’il m’est arrivé est quand même rare. Il y aura un avant et un après, bien évidemment. Quand on traverse une épreuve pareille, deux opérations à moins de trois ans d’intervalle, c’est quand même rare», a-t-il déclaré avant de rappeler que son «pronostic vital a souvent été engagé».

«Les médecins ne m’ont pas tout à fait dit la vérité»

S’il n’a jamais perdu espoir, c’est aussi grâce aux docteurs qui se sont bien gardés de lui expliquer à quel point la situation était compliquée «Les médecins ne m’ont pas tout à fait dit la vérité… Ils me l’ont dit après. Quand ils m’ont dit que, statistiquement, j’avais 20-25% de chance d’y passer et que j’aurais peut-être même des séquelles neurologiques… Heureusement qu’ils ne me l’ont pas dit avant», a-t-il confié.

Michel Drucker ne pouvait s’imaginer mettre fin à sa carrière. «Mon angoisse, moi qui suis un homme de télé et de mémoire, c’était d’avoir un déficit sur le plan neurologique et intellectuel, et de ne pas retrouver ma vivacité puisque je suis de l’ancienne époque… Je ne sais me servir ni d’un prompteur ni d’une oreillette, donc la mémoire est essentielle pour moi, comme tous les anciens reporters sportifs d’ailleurs. J’avais surtout peur de revenir diminué. Je me disais: «Je ne peux pas revenir à la télévision chancelant et au ralenti», a-t-il conclu. Heureusement, tout va bien.

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