Hockey sur glace: Henrik Haapala: «Ca va bien se passer pour Lausanne cette saison»

Les grands débuts de Henrik Haapala sous le maillot lausannois étaient particulièrement attendus par les supporters du LHC. Il faut bien l’avouer, les premiers coups de patins de l’ailier finlandais sur la glace de la Vaudoise aréna ne vont pas rester dans les annales. Car la partie entre les Lions et les Tessinois d’Ambri (1-2 ap) a accouché d’un bien triste spectacle, mardi soir, à Malley.

Pourtant, le dévoilement de l’alignement concocté par l’entraîneur Geoff Ward a rapidement suscité de l’intérêt et une grande curiosité en raison de la première ligne offensive 100% finlandaise. Le nouveau-venu, sous contrat avec le LHC depuis mercredi dernier, a ainsi été titularisé aux côtés de ses compatriotes Antti Suomela et Miikka Salomäki.

Logiquement en manque de repères et d’automatismes, le trio a déçu. Le No 25 des Lions a toutefois voulu se montrer positif après le point arraché – but égalisateur de Damien Riat à 95 secondes du gong final – par ses nouvelles couleurs.  

«C’est super de pouvoir jouer aux côtés de deux autres Finlandais, glisse-t-il. Globalement, on a quatre voire cinq lignes composées de bons joueurs, donc l’identité des joueurs qui t'accompagnent n’est finalement pas si importante. Mais c’est sûr que ça a été plus simple pour moi de débuter aux côtés de deux Finlandais. Dans quelle langue on a communiqué sur la glace? En finlandais, certainement pas en français!»

Un éclat de rire qui témoignait la joie de l’ancien joueur de Ge/Servette d’avoir retrouvé le chemin de la compétition, lui qui n’avait plus joué la moindre minute en National League depuis le 15 octobre et une victoire des Aigles devant… Ambri. Dès lors, l’ailier de 29 ans s’est logiquement montré discret au cours des 17 minutes qu’il a passé sur la glace (un tir, bilan de -1).

«C’était mon premier match depuis un moment et je dois reconnaître que j’en ressors un peu fatigué, sourit-il. J’ai appris durant la matinée seulement que j’allais jouer. Mais un joueur de hockey doit toujours se tenir prêt à jouer. Je l’étais pour effectuer mes débuts. Sur le plan collectif, je trouve qu’on s’est bien battus et qu’on aurait mérité un peu mieux.»

La formation vaudoise n’a franchement pas proposé assez, surtout à domicile, pour espérer une meilleure issue. Surtout, elle a affiché un visage bien moins convaincant que celui montré durant le week-end contre Kloten et Lugano, qui lui a permis de décrocher six points précieux. Henrik Haapala, désigné étranger surnuméraire lors de ces deux rencontres, a plutôt apprécié ce qu’il a vu.

«J’ai assisté à la rencontre contre Kloten ici, puis j’ai voyagé avec l’équipe à Lugano pour voir le match, précise-t-il. Je pense que l'équipe a l'air bien, analyse celui qui a disputé cinq matches de NHL avec les Florida Panthers durant sa carrière. C'est un groupe qui travaille dur et je pense que nous avons un bon mélange de travailleurs et de talents au sein de celui-ci. Il faut parfois forcer la chance, mais je pense que ça va bien se passer pour nous cette saison.»

Auteur de neuf points en dix apparitions avec le champion de Suisse en titre avant de rejoindre Lausanne en milieu de semaine dernière, le Nordique n’a pas choisi de poser ses bagages à Malley en raison de la proximité avec Genève. Mais bien parce qu’il a été convaincu par le projet que John Fust lui a exposé.

«J’ai signé ici car il y a une bonne équipe, dévoile Henrik Haapala. Le General Manager s’est montré très clair en me disant que le club avait de grandes chances d’avoir du succès. L’équipe affiche d’ailleurs un bon visage actuellement, même si elle doit marquer davantage de buts. Tous les gars m’ont accueilli chaleureusement, malgré la période chargée. Je me sens bien ici jusqu’à présent, même si les derniers jours ont été particulièrement intenses.»

Le joueur formé à Tappara va encore devoir serrer les dents quelques jours puisque les Lions accueillent Davos, jeudi, puis se rendent à Zurich, samedi. Il pourra ensuite profiter de la trêve internationale pour souffler un coup, mais aussi pour tenter de s’intégrer au mieux dans le collectif lausannois.