États-UnisTuerie de Nashville: «Je prévois de mourir aujourd’hui»
L’assaillant de l’école a échangé des messages avec une amie peu avant de commettre le carnage.
Audrey Hale avait deux fusils d’assaut et une arme de poing lors de l’attaque.
Police de NashvilleL’assaillant d’une école de Nashville, dans le Tennessee, lundi, a échangé quelques messages avec une amie avant son carnage. Audrey Hale, 28 ans, décrit comme une personne trans qui se genrait au masculin a écrit à Averianna Patton, avec qui il avait joué au basket au collège. C’est une «note de suicide», a-t-il posté sur Instagram. «Je prévois de mourir aujourd’hui.» Puis, en majuscule: «CE N’EST PAS UNE BLAGUE».
Le tueur a ajouté: «C’est mon dernier au revoir. Je t’aime. On se revoit dans une autre vie.» Le message est signé à la fois de son prénom de naissance et d’un prénom masculin: «Audrey (Aiden)».
Ce message d’adieu n’a cependant pas été le dernier car son amie lui a répondu, relate le «New York Post». «Audrey! Tu as tellement plus de vie à vivre. Je prie pour que Dieu te garde et te couvre.»
«Un jour, ça aura plus de sens»
Quelques minutes avant d’aller abattre trois enfants de 9 ans et trois adultes employés de l’école, puis d’être abattu, Audrey Hale a encore répondu à son amie dans une série de messages plutôt mystérieux mais manifestement déterminés.
«Je sais mais je ne veux pas vivre. Je suis vraiment désolé. Je n’essaie pas de te contrarier ou d’attirer l’attention. J’ai juste besoin de mourir. Je voulais te le dire en premier parce que tu es la plus belle personne que j’aie jamais vue et connue de toute ma vie.» Et d’ajouter: «Ma famille ne sait pas ce que je vais faire. Un jour, ça aura plus de sens. J’ai laissé plus qu’assez de preuves derrière moi. Mais quelque chose de mauvais est sur le point d’arriver.»
Son amie n’a pas pensé à une tuerie, mais qu’Audrey Hale voulait se donner la mort. Elle a appelé une ligne d’assistance téléphonique pour la prévention du suicide. Mais le tueur avait d’autres plans.
Le tireur était «suivi par un médecin pour des troubles émotionnels» mais était totalement inconnu des services de police, qui n’ont «toujours pas de mobile», a expliqué John Drake, chef de la police locale. Audrey Hale possédait sept armes à feu.