BerlinUne bataille d’eau à la piscine vire à l’énorme pugilat
Une bagarre mêlant une centaine de personnes a éclaté dimanche dans une piscine de la capitale allemande, nécessitant une opération de police d’envergure.
- par
- J.Z
Alors que le mercure a sérieusement grimpé ces derniers jours, ce sont les esprits qui se sont échauffés dimanche dernier à Berlin, où une bagarre d’ampleur a éclaté dans une piscine publique du quartier de Steglitz.
La cause du pugilat semble pourtant anodine: selon «Bild», deux groupes de quatre et dix personnes se sont d’abord aspergés avec des pistolets à eau aux alentours de 16 h 25. Mais une altercation verbale s’en est suivie et la situation a totalement dégénéré lorsque le service de sécurité a voulu intervenir.
Au total, c’est une centaine de personnes qui ont été impliquées dans la bagarre. Une opération policière d’envergure a été nécessaire pour que le calme revienne, avec la mobilisation de 13 véhicules et d’une équipe d’intervention.
«Pas un club de maîtres-nageurs»
De quoi agacer Rainer Wendt, le chef du syndicat de la police allemande. «C’est à l’organisateur de procéder à des contrôles d’identité, de gérer (les visiteurs) et de les limiter si nécessaire», explique-t-il au journal allemand.
Et d’ajouter: «La police est une autorité de poursuite pénale, pas un club de maîtres-nageurs. Nous ne pouvons pas être présents dans toutes les piscines avec des centaines d’agents».
Pour l’heure, quatre suspects âgés de 15 à 23 ans ont été identifiés, rapporte «Bild». Ils font désormais l’objet d’une enquête pour violation grave de la paix. L’un d’eux est également suspecté de lésions corporelles dangereuses sur un agent de sécurité de la piscine, âgé de 23 ans.
Plusieurs personnes ont été blessées lors de l’incident. Un garçon de dix ans, pris dans la mêlée, aurait notamment reçu un coup de poing à la tête.
L’un des suspects assure également avoir été attaqué au couteau. Soigné à l’hôpital pour des lacérations, il assure qu’une autre personne aurait été blessée de la même manière. L’auteur n’a pas encore été identifié.