Harry: sa consommation de drogue pourrait compromettre son visa

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États-UnisHarry: sa consommation de drogue pourrait compromettre son visa

Le prince a dévoilé dans son livre ses antécédents avec les stupéfiants. «Page Six» révèle que cela pourrait lui poser problème dans un cas bien précis.

Harry a publié ses mémoires «Le Suppléant» en début d’année.

Harry a publié ses mémoires «Le Suppléant» en début d’année.

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Dans «Le Suppléant», Harry n’a évité aucun sujet. Pas même sa consommation d’alcool et de drogue. «La cocaïne, les champignons, j’ai tout essayé», a-t-il également confié plus récemment dans une interview avec le journaliste Tom Bradby sur ITV. «Ça m’aidait à faire face à la mort de ma mère.»

Ces déclarations pourraient potentiellement causer des problèmes aux États-Unis, où il vit actuellement avec son épouse Meghan Markle. Dans «Page Six», l’ex-procureure Neama Rahmani explique que ces révélations pourraient compromettre son visa. «Un aveu de consommation de drogue est normalement un motif d’irrecevabilité», dit-elle. «Cela signifie que le visa du prince Harry pourrait être refusé ou révoqué parce qu’il a admis avoir consommé de la cocaïne, des champignons et d’autres drogues. Aucune exception n’est faite pour les membres de la famille royale ou pour l’usage récréatif.»

«Il faut un élément qui déclenche l’enquête»

Cette analyse n’est toutefois pas partagée par tout le monde. L’avocat James Leonard, par exemple, révèle qu’en l’absence de charges pénales, il y a peu de chances qu’une enquête soit ouverte sur son séjour aux États-Unis. «Je ne vois aucun problème avec les révélations de ses mémoires concernant l’expérimentation récréative de la drogue», a-t-il déclaré au média américain. «Il faut un élément qui déclenche l’enquête, mais ce n’est pas en révélant dans un livre que vous avez consommé de la drogue dans votre jeunesse qu’ils vont se pencher sur votre cas. L’immigration ne fera rien sur la base de cela. S’il a été arrêté ou s’il a été condamné pour conduite en état d’ivresse, là par contre, ça change la donne.»

Un point de vue partagé par Sam Adair, avocat spécialisé dans les questions d’immigration depuis plus de vingt ans. «Il est peu probable que ces aveux posent un problème.»

(Cover media)

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