Accusations de corruption: L’eurodéputée Kaili ne rentrera «jamais» en Grèce sans être innocentée 

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Accusations de corruptionL’eurodéputée Kaili ne rentrera «jamais» en Grèce sans être innocentée

L’ex-vice présidente grecque du Parlement européen, la socialiste Eva Kaili, dit vouloir prouver son innocence après 4 mois de détention préventive en Belgique dans le cadre du «Qatargate». 

Eva Kaili après sa remise en liberté sous bracelet électronique, le 14 avril à Bruxelles.

Eva Kaili après sa remise en liberté sous bracelet électronique, le 14 avril à Bruxelles. 

REUTERS

L’ex-vice présidente grecque du Parlement européen Eva Kaili, soupçonnée d’être impliquée dans l’affaire de corruption présumée du «Qatargate», a déclaré dans la presse qu’elle ne rentrerait pas dans son pays tant que son «innocence» n’aura pas été reconnue. «Si je ne parviens pas à convaincre la justice belge de mon innocence, je ne retournerai jamais dans mon pays d’origine», a assuré l’élue socialiste dans l’édition du week-end du journal grec «To Vima».

Eva Kaili est soupçonnée d’avoir intercédé en faveur de puissances étrangères dont le Qatar dans les décisions du Parlement européen durant plusieurs années, moyennant des versements d’argent. Elle clame son innocence. Elle a connu 4 mois de détention préventive en Belgique avant sa remise en liberté sous bracelet électronique vendredi.

Elle avait été déchue à la mi-décembre de ses fonctions de vice-présidente du Parlement européen suite à l’ouverture d’une enquête de la justice belge. «En décembre 2022, lorsque j’ai été informée par les médias des accusations à l’encontre de mon partenaire et du père de ma fille, tout mon monde s’est écroulé», confie Eva Kaili au journal grec. 

1,5 million d’euros dans des sacs

Le compagnon d’Eva Kaili, Francesco Giorgi, assistant parlementaire, faisait partie de la première vague de personnes interpellées le 9 décembre à Bruxelles quand les enquêteurs avaient mis la main sur 1,5 million d’euros en espèces répartis dans des sacs ou des valises. «Des moments sont passés où j’ai songé à mettre fin à ce supplice (…) mais la pensée de ma fille m’a soutenue», ajoute l’eurodéputée de 44 ans. 

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(AFP)

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