Cas en baisse en Suisse«C’est le calme avant une prochaine nouvelle tempête»
Delta s’efface progressivement face à la montée d’Omicron et la tendance globale à la baisse va s’inverser cette année encore, selon l’OFSP.
![Yannick Weber](https://media.lematin.ch/4/image/2023/10/26/cce4ce02-1ac9-44a9-beaf-fb93db0cab79.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=crop&w=400&h=400&rect=0%2C0%2C1656%2C1656&fp-x=0.5036231884057971&fp-y=0.3961352657004831&crop=focalpoint&s=e8c5f788fe6ca53ac79b6eecad94a01b)
![Patrick Mathys indique que le variant se propage rapidement, bien que très légèrement moins vite que dans d’autres pays. Patrick Mathys indique que le variant se propage rapidement, bien que très légèrement moins vite que dans d’autres pays.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/08/a50e5dd0-ea24-4bc9-8206-8c0378ac5693.png?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C1070%2C608&fp-x=0.5&fp-y=0.5&s=246e3fb37dad5faca9c36954b508a83e)
Patrick Mathys indique que le variant se propage rapidement, bien que très légèrement moins vite que dans d’autres pays.
Youtube«J’ai une bonne et une moins bonne nouvelle». Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise à l’OFSP n’était pas très optimiste, mardi lors du point de presse sur la situation épidémiologique. D’abord, le positif: le nombre de cas est en baisse, l’incidence également. Les hospitalisations tendent à suivre la même tendance.
Avant le Nouvel an, la tendance va s’inverser
Mais vient le négatif: «Omicron n’a pas seulement toqué à la porte, il est entré», a-t-il illustré. Il représente entre 10% et 20% des nouvelles infections au niveau national. «Probablement 20% ou plus dans les zones urbaines, 10% ou moins dans les zones rurales», a-t-il précisé. Omicron deviendra majoritaire «cette année encore, ou au plus tard dans la première moitié de janvier», a dit Patrick Mathys.
Néanmoins, il semble que les mesures sanitaires en vigueur permettent de ralentir un peu son développement, par rapport aux pays les plus touchés comme le Danemark ou le Royaume-Uni, mais seulement très modérément. «On estime que les infections doublent en Suisse tous les 3 à 4 jours, contre 2 à 3 jours dans ces pays», selon lui.
Nouvelles mesures insuffisantes?
«Nous sommes dans un moment de calme avant une prochaine nouvelle tempête. Les cas vont augmenter très vite, cette année encore», a-t-il conclu, indiquant que même si Omicron s’avérait provoquer légèrement moins de formes graves, son rythme de développement ultra rapide continuera à mettre le système hospitalier sous une très forte pression.
La remarque a été faite: de nouvelles mesures sont entrées en vigueur lundi, or, le lendemain l’OFSP indique avec certitude que les infections vont exploser. Cela signifie-t-il que les mesures sont insuffisantes? «Il faut observer quel sera l’effet de ces mesures sur la pression sur les hôpitaux, qui est le critère principal sur lequel se basent les décisions. Il est possible que de nouvelles mesures soient nécessaires», a-t-il répondu, prudent.