Vaud/GenèvePlus de trains entre Genève et Lausanne à cause d’un trou au bord des voies
Le trafic ferroviaire sur l’arc lémanique est à l’arrêt depuis mardi à 17h, le terrain s’étant affaissé. La situation ne sera pas rétablie en soirée et des retards sont encore à prévoir mercredi matin.
Des gens qui s’agglutinent sur les quais, d’autres qui perdent patience sur les réseaux sociaux: les usagers CFF ont vu leurs nerfs mis à rude épreuve, mardi soir, quand le trafic ferroviaire a été totalement interrompu sur la ligne Lausanne-Genève, dès 17h.
Dans un communiqué, les CFF ont expliqué la nature de l’incident: le terrain s’est affaissé en bordure des rails à la hauteur de Tolochenaz (VD). Des travaux ont immédiatement été entrepris pour remettre les voies en état mais leur durée n’est pas encore connue.
Les perturbations doivent se prolonger au moins jusqu’à mercredi midi, indique actuellement l’ex-régie fédéral sur son site. Les voyageurs sont en outre invités à renoncer aux voyages non essentiels sur la ligne entre Genève et Lausanne.
Un trou à côté du rail
Dans la soirée, un utilisateur de Twitter a publié les photos de l’affaissement en question. Le trou dans le terrain est situé à proximité immédiate du rail et semble mesure une cinquantaine de centimètres au moins.
Bouchons à Morges et des tarifs Uber qui flambent
Vers 20h30, mardi, l’arrivée de 17 véhicules venait mettre un terme à la longue attente des passagers. Mais nombre d’entre eux semblaient avoir fait appel à des proches pour les tirer de cette situation: un vaste périmètre autour de la gare de Morges était totalement engorgé par les voitures, causant d’énormes bouchons sur les routes.
Et ceux qui n’avaient personne pour venir les chercher en voiture et qui ont voulu choisir un chauffeur Uber n’en ont pas cru leurs yeux quand ils ont vu les tarifs pour effectuer le trajet entre Morges et Genève: ceux-ci variaient entre 400 et près de 550 francs, et les prix continuaient apparemment à grimper…
Dès l’incident connu, les CFF avaient informé les passagers par un Tweet, où ils promettaient une mise à jour qui a tardé à venir, ce qui a mis des internautes en colère.
«On pourrait avoir des informations svp. Vous nous prenez pour des ânes...» a tweeté l’un d’eux, qui a finalement obtenu une réponse directe des CFF.