Réseaux sociaux: L’ONU presse Musk de faire respecter les droits de l’Homme sur Twitter

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Réseaux sociauxL’ONU presse Musk de faire respecter les droits de l’Homme sur Twitter

Volker Türk, en charge des droits de l’Homme aux Nations Unies s’est adressé dans une lettre ouverte au nouveau propriétaire de Twitter Elon Musk.

Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, a pris le contrôle de Twitter le 28 octobre, après avoir acheté le réseau social à l’oiseau bleu 44 milliards d’euros.

Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, a pris le contrôle de Twitter le 28 octobre, après avoir acheté le réseau social à l’oiseau bleu 44 milliards d’euros.

AFP

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Volker Türk a pressé samedi le nouveau propriétaire de Twitter Elon Musk de s’assurer que ces droits soient respectés sur le réseau social.

«Je vous demande instamment de faire en sorte que les droits humains soient au centre du management de Twitter sous votre direction», a écrit Volker Türk dans une lettre ouverte, où il dit son «appréhension au sujet de notre place publique numérique et du rôle de Twitter dans celle-ci». «Le respect de nos droits humains partagés devrait tenir lieu de garde-fous pour l’utilisation et l’évolution de la plateforme» et «comme toutes les entreprises, Twitter doit comprendre les dommages associés à sa plateforme et prendre des mesures pour y remédier», a-t-il ajouté.

En ce sens, les informations selon lesquelles Elon Musk a limogé toute l’équipe de Twitter qui était dédiée aux droits de l’Homme ne sont «pas, de mon point de vue, un début encourageant», a regretté Volker Türk. Le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, qui a justement publié sa lettre ouverte sur Twitter, où il compte quelque 25’000 abonnés, a énoncé six principes fondamentaux, dont la liberté d’expression, la protection de la vie privée et la garantie de la transparence.

Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, a pris le contrôle de Twitter le 28 octobre, après avoir acheté le réseau social à l’oiseau bleu 44 milliards d’euros. Il en a aussitôt dissous le conseil d’administration, congédié les dirigeants, avant de licencier environ la moitié des 7500 salariés.

(AFP)

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