Euro 2025Un jour «historique» pour les joueuses et le football suisse
L’attribution de l’Euro 2025 à la Suisse a fait passablement réagir l’Association suisse de football ainsi que les joueuses de l’équipe nationale. Réactions sur et hors du terrain.
![Rebecca Garcia](https://media.lematin.ch/4/image/2023/10/25/839bc078-b6c5-4d3d-b634-3b5999a70b65.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=crop&w=400&h=400&rect=0%2C0%2C2048%2C2048&fp-x=0.5&fp-y=0.5&crop=focalpoint&s=1244db9d4acbd2a4904f9e8134cec72d)
![La sélection suisse se réjouit de pouvoir disputer un Euro à la maison. La sélection suisse se réjouit de pouvoir disputer un Euro à la maison.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/03/17638b2b-6d86-4823-b48b-954fd24eb3ec.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C2048%2C1366&fp-x=0.5&fp-y=0.5&s=947096357d59230fedc773f99c5cbd5b)
La sélection suisse se réjouit de pouvoir disputer un Euro à la maison.
IMAGO/Sports Press PhotoDe Lisbonne à Pfäffikon, les visages du football féminin helvétique rayonnaient. L’UEFA a décidé, mardi, d’attribuer l’organisation de l’Euro 2025 à la Suisse. «C’est un jour historique», a affirmé d’emblée Dominique Blanc, le président de l’Association suisse de football. Il s’est montré très ému, mais surtout fier. «C’est un grand honneur qu’on ressent, d’avoir la chance d’amener la plus grande manifestation possible en Suisse en 2025.»
Émotion partagée avec Marion Daube, la directrice du football féminin qui a repris le flambeau après le départ de Tatjana Haenni. «Pour moi, c’est un moment historique et émotionnel», confie-t-elle. Maillot de la sélection suisse sur le dos au moment de parler aux journalistes depuis Lisbonne, où elle a appris la bonne nouvelle, elle travaille sur le dossier depuis des mois.
Le meilleur dossier
Difficile de dire précisément ce qui a fait la différence aux yeux du comité exécutif de l’UEFA. «Les courtes distances ou la stabilité politique», avance Marion Daube. «Il faut poser la question à ceux qui ont pris la décision», sourit Dominique Blanc. «C’est le chocolat», glisse Gaëlle Thalmann, la joueuse de la sélection présente en visioconférence depuis Pfäffikon, où la Suisse se prépare à ses prochaines rencontres.
La Fribourgeoise était d’ailleurs accompagnée d’Ana Maria Crnogorcevic. «C’est incroyable, s’est exclamée la joueuse du Barça. C’est quelque chose qui arrive une fois dans une carrière.» Toutes deux devraient vraisemblablement être là pour le vivre de l’intérieur. «Je l’espère!» lance Gaëlle Thalmann dans un éclat de rire.
Au-delà d’elle-même, la gardienne pense aussi à ce qu’amènera le tournoi par la suite. «On le mesurera plus tard, mais c’est quelque chose qui est fantastique pour les jeunes filles et jeunes garçons qui pourront suivre les joueuses l’équipe nationale dans les stades, à la télévision et vivre cette fête chez nous en Suisse.»
Trois autres candidatures
La Suisse n’était pas la seule à briguer l’organisation de l’Euro 2025. La Pologne, la France et un projet nordique réunissant la Finlande, la Norvège, la Suède et le Danemark étaient également à l’étude. Le comité exécutif de l’UEFA a toutefois choisi d’octroyer l’événement à la Suisse mardi, au terme de sa réunion à Lisbonne. Mercredi, c’est au tour du Congrès d’avoir lieu dans la capitale portugaise. À l’ordre du jour, l’élection du président de l’UEFA, celle du comité exécutif ainsi que celle de membres du conseil de la FIFA.