Un 1er contrat signé pour une centrale de réserve mobile

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pénurie d’ÉnergieUn 1er contrat signé pour une centrale de réserve mobile

Le DETEC a signé un contrat avec l’entreprise GE Gas Power. La Suisse dispose désormais de huit turbines mobiles fonctionnant au gaz, mais aussi au pétrole et à l’hydrogène.

Les huit turbines à gaz mobiles seront installées sur le site de l’entreprise GE Gas Power à Birr (AG).

Les huit turbines à gaz mobiles seront installées sur le site de l’entreprise GE Gas Power à Birr (AG).

Capture d'écran google Street

Alors que la situation actuelle fait craindre une pénurie d’énergie cet hiver, le Conseil fédéral prend différentes mesures pour renforcer l’approvisionnement énergétique de la Suisse. Et parmi elles, se trouve l’utilisation en cas de besoin, de centrales de réserve mobile. Le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) a annoncé le 2 septembre qu’il avait signé un premier contrat.

«La Confédération acquiert ainsi huit turbines à gaz modulaires et mobiles auprès de l’entreprise GE Gas Power», explique le DETEC dans un communiqué de presse. Ces turbines seront installées sur le site de GE à Birr (AG). «Elles fonctionnent au gaz, mais aussi au pétrole ou à l’hydrogène», détaille le DETEC, avant d’ajouter que «chacune des huit turbines a une puissance d’au moins 30 mégawatts, soit un total d’environ 250 mégawatts».

De gauche à droite: Benoît Revaz, directeur de l’Office fédéral de l’énergie, Matthias Ramsauer, secrétaire général du DETEC, Scott Miller, ambassadeur des États-Unis en Suisse et Aman Joshi, Chef de produit Aero-Derivative Business chez GE Power.

De gauche à droite: Benoît Revaz, directeur de l’Office fédéral de l’énergie, Matthias Ramsauer, secrétaire général du DETEC, Scott Miller, ambassadeur des États-Unis en Suisse et Aman Joshi, Chef de produit Aero-Derivative Business chez GE Power.

DETEC

Autres négociations en cours

Pensée pour être utilisée si nécessaire «pendant la période critique vers la fin de l’hiver 2022/2023», cette première centrale de réserve mobile pourrait fonctionner jusqu’à fin avril 2026. «La totalité des coûts sur l’ensemble de la période s’élève à environ 470 millions de francs», précise le DETEC. Le Conseil fédéral devra se prononcer à la mi-septembre sur une ordonnance quant à l’implantation de ces huit turbines, aux travaux préparatoires, à leur mise en service et à leur exploitation.

Des négociations sont encore en cours avec d’autres fournisseurs potentiels de centrales de réserve, assure le DETEC. «Les centrales de réserves seront soumises au système d’échange de quotas d’émission». Parallèlement des clarifications sont en cours pour savoir quelle entreprise se chargera d’exploiter l’installation», conclut le DETEC.

(comm/aze)

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